
Quoi de neuf en dermatologie pédiatrique ?
Ce “Quoi de neuf en dermatologie pédiatrique” est une sélection…

Quoi de neuf en cuir chevelu ?
En 2018, beaucoup de nouvelles du côté de la pelade.…

Quoi de neuf en pathologie unguéale ?
Pigmentations La régression spontanée de la pigmentation unguéale d’un nævus…

Sous les feux de l’actualité
Dermatite atopique : les émollients pour le bain sont inutiles ! Santer…

Les infiltrats granulomateux
Un granulome est défini comme une réaction inflammatoire chronique associant…

Les angiœdèmes bradykiniques
Les angiœdèmes (AE) bradykiniques sont des pathologies rares mais potentiellement mortelles en l’absence de traitement adapté. Les crises surviennent de manière imprévisible.
Il existe des formes héréditaires associées ou non à un déficit en C1Inh. Elles se caractérisent par l’association d’AE périphériques récurrents et de crises abdominales hyperalgiques qui peuvent commencer dès la petite enfance.
Les AE induits par les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC) sont les plus fréquents des AE bradykiniques. Ils peuvent survenir à n’importe quel moment après l’introduction de l’IEC (quelques jours ou quelques années) et touchent préférentiellement la face et les voies aériennes supérieures avec un risque asphyxique.
Le traitement des crises d’AE bradykinique repose sur l’icatibant (inhibiteur du récepteur de la bradykinine) et les concentrés de C1Inh.

Fiche de dermoscopie n° 11
Cas clinique Il s’agit d’un homme de 48 ans, de…

De l’écoulement des fluides en technologie laser
Dès les premières descriptions du traitement des angiomes plans (AP)…

Maladies bulleuses de l’enfant
Les dermatoses bulleuses de l’enfant sont d’origines diverses, certaines très fréquentes, d’autres beaucoup plus rares, acquises ou congénitales. Selon l’étiologie, la maladie bulleuse de l’enfant peut être une urgence diagnostique et thérapeutique.
La démarche diagnostique sera orientée par l’interrogatoire (antécédents familiaux, prise de médicaments, contage), l’âge de survenue des lésions, l’analyse sémiologique (le caractère isolé ou diffus, la topographie, le type de bulles, la présence d’un signe de Nikolsky, l’atteinte des muqueuses) et des signes associés (fièvre, altération de l’état général, anomalies extra-cutanées).
La biopsie cutanée est nécessaire quand le diagnostic étiologique précis ne peut être affirmé par l’examen clinique.

La rosacée oculaire est-elle la même maladie que la rosacée cutanée ?
La rosacée peut toucher les paupières et la surface oculaire. L’atteinte principale est l’inflammation des paupières ou blépharite, avec un dysfonctionnement des glandes de Meibomius qui engendre des symptômes de sécheresse oculaire liés à une hyperévaporation des larmes.
Des complications infectieuses et immunologiques de la surface oculaire et en particulier de la cornée sont classiques, en rapport avec une surinfection meibomienne. La vision peut être altérée dans les formes sévères avec atteinte cornéenne.
Le traitement repose sur les soins d’hygiène des paupières, les antibiotiques, voire les anti-inflammatoires.