L’année thérapeutique 2021

L’année thérapeutique 2021
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L’année 2021 a vu la poursuite du développement d’études de phase II-III de différents anti-JAK dans la pelade sans autorisation de mise sur le marché (AMM) pour l’instant, y compris aux États-Unis. Le baricitinib, un anti-JAK1 et 2 a obtenu une AMM pour la polyarthrite rhumatoïde et, depuis octobre 2020, dans le traitement de la dermatite atopique (DA) modérée à sévère de l’adulte qui nécessite un traitement systémique, mais n’a pas d’AMM actuellement pour la pelade.

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L’année 2021 a surtout vu l’émergence de nouvelles techniques qui ont pour principale caractéristique de ne pas reposer sur une énergie photonique, c’est-à-dire de ne pas être une source laser. Ainsi sont apparues de nouvelles sources d’énergie, bien différentes de celles que nous sommes habitués à utiliser. Désormais, les technologies laser ne sont plus seules puisqu’elles sont entourées de techniques de radiofréquences, d’ultrasons, de micro-ondes, la dernière apparue étant tout simplement… l’électricité ! Ou, plus précisément, un champ électrique particulier sous forme de nano-impulsions provoquant l’apoptose cellulaire.

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Cette année, nous avons veillé à sélectionner les articles les plus pragmatiques. La COVID-19 s’étant installée de manière pérenne, elle a bouleversé notre pratique chirurgicale avec notamment l’apparition de complications liées au port du masque. Une nouvelle rubrique “chirurgie cutanée et COVID-19” a donc vu le jour dans ce “Quoi de neuf ?” pour recenser les articles en rapport avec cette situation inédite en plus des rubriques consacrées aux études originales, reconstructions, trucs et astuces et complications chirurgicales de l’année. Bonne lecture !

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L’identification de la disposition segmentaire des hémangiomes infantiles (HI) est importante pour la recherche des syndromes PHACE (malformations de la fosse postérieure, hémangiome, anomalies artérielles, anomalies cardiaques, anomalies oculaires) associés aux HI et fournit également des indices sur la physiopathologie. Auparavant, les hémangiomes segmentaires étaient représentés sur 4 régions faciales, dont 3 correspondant à des métamères faciaux connus d’innervation du nerf tri­jumeau (V1, V2, V3).

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L’année écoulée a été un peu particulière : pas ou peu de congrès scientifiques, beaucoup de webinars de qualité très variable (certains de faible qualité mais d’autres très formateurs), dynamisme des forums de discussion… Et un sujet récurrent dans la presse médicale : COVID et injections.

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Depuis 10 ans, l’immunothérapie s’est installée durablement dans le paysage thérapeutique en oncodermatologie, pas seulement dans le mélanome, où elle a été pionnière, mais également dans le carcinome épidermoïde cutané (CEC) et maintenant dans le carcinome basocellulaire (CBC) avancé, après échec de la thérapie ciblée (TC). Dans le mélanome, à mesure que les traitements se multiplient, l’enjeu reste de savoir quel traitement utiliser à quel moment pour chaque individu.

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L’acné est une pathologie fréquente et chronique qui peut avoir un retentissement psychologique important sur les patients et leur famille. Sa pathogénie est complexe et fait intervenir des facteurs inflammatoires, hormonaux, génétiques et environnementaux. La prise en charge de l’acné continue d’évoluer avec de nouvelles molécules disponibles et de récentes études et publications pour optimiser l’utilisation des thérapies connues.

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Les publications sur le psoriasis sont toujours nombreuses quoiqu’un peu moins cette année tant la communauté dermatologique est polarisée sur l’apparition de traitements efficaces pour la dermatite atopique modérée à sévère. Nous arrivons de plus au bout de la chaîne métabolique aboutissant à la formation de la plaque de psoriasis et les nouvelles biothérapies sont dans le même registre. Heureusement, les recherches se poursuivent car, pour les quelques patients qui échappent aux traitements, les nouveautés sont toujours bienvenues.
Les biothérapies ont révolutionné le traitement du psoriasis modéré à sévère et, après presque 20 ans d’utilisation, nous sommes rassurés quant à leur relative innocuité. Le fait qu’elles n’exposent pas plus nos malades à la COVID-19, ce qui nous a permis de reprendre les initiations, montre qu’elles sont plus immunodépressives que suppressives. Malgré tout, de nombreux patients restent découragés par un parcours de soins complexe avant de pouvoir bénéficier de ces traitements, et ce même s’ils sont une bonne indication.

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En ce qui concerne notre discipline, l’année thérapeutique aura été marquée en 2021 par la multiplication des modifications inhabituelles de l’appareil unguéal occasionnées par l’infection à SARS-CoV-2. Devant les conséquences parfois imprévisibles de cette maladie, nous avons pensé que son intérêt dépassait fortement celui des dermatoses unguéales, isolées ou associées à divers syndromes. Pour cette année, elle sera donc notre invitée d’honneur.

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La rat bite fever est une infection transmise par les morsure de rats ou de petits rongeurs responsable au plan dermatologique d’une bactériémie avec purpura et pustules acrales. Les auteurs rapportent une observation originale de manifestations purpuriques au menton ainsi qu’aux épaules et aux extrémités. L’examen histologique montrait une vasculite rapportée par les auteurs comme “compatible avec une PAN (périartérite noueuse) ”. C’est l’étude en ARN 16 des biopsies cutanées qui a permis d’isoler Streptobacillus felis. Au cours de leur enquête, les auteurs ont également retrouvé cette bactérie dans la bouche de certains chats du voisinage avec lesquels le patient était en contact.