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Revues générales
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La confraternité est constituée des liens qui lient les médecins entre eux dans leur exercice professionnel. Nous rapportons deux histoires cliniques dans lesquelles la notion de confraternité peut être interrogée face à l’intérêt supérieur du patient. Il s’agit d’une histoire interrogeant la compétence professionnelle d’un confrère et l’attitude à adopter dans ce cas-là. L’autre histoire est celle d’un confrère devenu alcoolique et pour lequel les interrogations sont fortes quant à la meilleure attitude. Le problème éthique se situe entre l’action à entreprendre, sachant que l’on n’est soi-même jamais indemne d’erreur, et la protection des patients. Un éclairage est donné par la définition juridique des mots ainsi que par ce qui est connu dans les instances qu’il s’agisse de l’Ordre des médecins ou du Sou médical.

Revues générales
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Le dermatologue est souvent consulté pour des lésions de la paupière. Dans ce site, le diagnostic des tumeurs peut être difficile car le diagnostic différentiel englobe un large éventail d’affections. La nécessité d’une exérèse chirurgicale pour avoir un diagnostic histologique est fréquente, avec des conséquences fonctionnelles et esthétiques possibles dans ces zones sensibles.
Dans cet article, nous décrivons les principales caractéristiques cliniques et dermatoscopiques des tumeurs les plus fréquentes de ce site. La plupart des tumeurs bénignes et malignes ont pour origine la partie cutanée de la paupière. Le nævus dermique et le carcinome basocellulaire sont respectivement la tumeur bénigne et maligne la plus fréquente dans ce site, et leur distinction peut être ardue car ces deux tumeurs apparaissent souvent sous le même aspect clinique de lésion papulo-nodulaire amélanique.
La dermatoscopie peut être un outil fondamental pour repérer des petits signes qui nous aident dans le diagnostic.

Cas clinique
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En février, monsieur G., âgé de 53 ans, paysagiste, consulte, adressé par son hépatologue pour un avis spécialisé concernant ses lésions des mains et des avant-bras (fig. 1). L’examen attentif constate des érosions arrondies post-­bulleuses d’âges différents touchant les faces dorsales des mains (fig. 2 à 4) ainsi que des lésions de fragilité cutanée et cicatricielles hypochromes des avant-bras (fig. 5 et 6). Il était suivi par un hépatologue pour une hépatite cytolytique chronique (SGOT 147 UI/L, SGPT 144 UI/L) avec gamma GT élevée (273 UI/mL) dont l’étiologie restait indéterminée et une augmentation majeure de la ferritine sérique (plus de 1 400 ng/mL). Une recherche du gène de l’hémochromatose (gène HFE) était négative. Les sérologies du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), des hépatites B et C étaient négatives. Une hépatite virale E était suspectée au moment de la consultation.

Revues générales
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La maladie de Lyme est une maladie infectieuse systémique due à un spirochète du genre Borrelia, transmis par une piqûre de tique. Elle peut être contractée sur tout le territoire métropolitain au contact de la végétation.
Il s’agit d’une pathologie non rare, dont l’incidence dépasse 40 000 nouveaux cas par an en France et pour laquelle les manifestations cutanées sont souvent au premier plan. Le diagnostic est avant tout clinique, la sérologie n’ayant d’intérêt qu’aux stades disséminés de la maladie.
Le traitement de ces manifestations cutanées repose sur une antibiothérapie dont la durée dépend du stade de la maladie, allant de 14 à 28 jours, et la doxycycline à la posologie de 200 mg/j est efficace à tous les stades. Des données scientifiques récentes confirment que le pronostic de ces manifestations cutanées après traitement est généralement très bon.

Revues générales
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Les maladies auto-inflammatoires (MAI) sont rares et se caractérisent historiquement par des accès inflammatoires responsables de fièvres récurrentes inexpliquées avec une atteinte d’organe et une inflammation biologique. Le spectre des MAI est en constant remaniement, et le concept initial réducteur des fièvres récurrentes héréditaires ne suffit plus avec l’apparition de chevauchement entre auto-inflammation, auto-immunité et déficit immunitaire.
Les signes cutanés ont une place primordiale pour aider au diagnostic d’une MAI car ils sont souvent présents mais néanmoins très variés. Nous décrirons donc les principales MAI en fonction de leur présentation dermatologique : éruption maculo-papuleuse, urticaire, dyskératose, vascularite, dermatose neutrophilique et panniculite.