Dermatologie Esthétique

Dermatologie esthétique
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C’est parce qu’ils sont efficaces et qu’ils répondent à leurs objectifs que les cosmétiques tendent à être associés à d’autres modes de prise en charge des situations dysesthétiques pour en accroître l’efficacité, soit par l’addition de plusieurs traitements, soit par la potentialisation d’un traitement sur l’autre.
Parmi les méthodes permettant d’accentuer les effets des produits cosmétiques figurent le massage, les lasers, les LED, la radiofréquence, les dispositifs mécaniques ou physiques facilitant la pénétration des actifs (micro-aiguilles…). Parmi les nouvelles technologies d’amélioration du passage transdermique, on trouve la microporation, la iontophorèse et la sonophorèse.
Ainsi les cosmétiques ont-ils leur place dans ce concert de méthodes mises en œuvre pour les soins esthétiques. Certaines d’entre elles vont simplement en accroître la pénétration (toutes celles qui agissent sur la barrière cutanée notamment), d’autres vont ajouter à leur propre effet (radiofréquence, lasers…) ceux des molécules actives contenues dans les cosmétiques.

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Le menton est un point clé de l’harmonie du visage. Après avoir fait un rappel anatomique et physiologique du vieillissement de cette région, cet article s’attachera à démontrer l’intérêt du traitement par les injectables. Le soutien de la bouche apporté par l’injection du sillon labio-mentonnier est l’élément primordial de sa prise en charge.

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La connaissance de la rhéologie des acides hyaluroniques est fondamentale dans la prise en charge du rajeunissement facial. En effet, les contraintes mécaniques complexes auxquelles sont soumis les implants d’acide hyaluronique dans les tissus faciaux sont variables en fonction des zones anatomiques.
L’analyse des contraintes mécaniques au niveau des différentes régions anatomiques du visage va ainsi permettre de définir un véritable “cahier des charges” rhéologique pour les acides hyaluroniques implantés dans ces zones spécifiques. Ces données fondamentales conduiront à une correction optimale des pertes de volume liées au vieillissement, en permettant un choix raisonné du produit selon la zone anatomique concernée.

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Les peelings superficiels (PS) se sont développés en France dans les années 1990. Depuis, ils ont fait l’objet d’études qui sont venues confirmer leur effet essentiel : la restructuration du derme superficiel.
Nous développerons les PS les plus utilisés en France : les PS aux AHA et les PS au TCA, en excluant les autres PS tels que la solution de Jessner et les peelings dépigmentants.
Quatre grandes indications nous paraissent essentielles : le vieillissement cutané débutant, l’héliodermie pigmentaire, la prévention de la cancérisation de la peau et l’acné.
Malgré leur superficialité, nous ne négligerons pas certaines contre-indications. Et surtout en raison de leur faible pénétration intraépidermique, nous préparerons la peau pour rendre ces PS plus efficaces. Nous les répéterons et les intégrerons dans une stratégie thérapeutique prolongée, leur utilisation sporadique étant rarement satisfaisante.

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Ralentir le vieillissement, surtout celui du visage, paraître plus jeune que son âge est une demande actuellement très fréquente. Parmi les nombreuses thérapeutiques dont nous disposons, l’injection de toxine botulique pour réduire les rides d’expression est une pratique courante en France depuis la 1re AMM obtenue en mars 2003. La recherche de la dose minimale efficace pour ne pas figer le visage est essentielle et permettrait d’envisager même une “indication préventive”.

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Le concept d’“esthétique durable” est né d’une étude observationnelle rétrospective basée sur l’évaluation de patients traités régulièrement par injections d’acide hyaluronique et/ou toxine botulinique depuis plus de 10 ans. Cette évaluation en conditions réelles, confrontée aux données de la littérature,
permet de confirmer la sécurité et l’efficacité à long terme des techniques injectables, et d’introduire la notion de prévention.

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En esthétique, contrairement aux traitements médicaux où la balance bénéfices/risques est déterminante dans le choix d’une thérapeutique, il faut absolument éviter tout risque de séquelles définitives, même mineures. L’expression “primum non nocere” prend toute son importance et plus encore au niveau du cou et du décolleté, régions exposées au regard et sujettes à la formation de cicatrices et d’achromies. Il faut donc être très prudent et limiter au maximum les traitements ablatifs.
Les alternatives thérapeutiques sont aujourd’hui nombreuses, et permettent de répondre à chaque problé-matique : traitements des anomalies vasculaires, pigmentaires, du relâchement cutané, des rides et de l’atrophie dermique. Mais nous devons profiter de la spécificité de chaque technique, qu’il s’agisse de lasers, d’injectables, de peelings, d’ultrasons ou de radiofréquences, afin de proposer à chaque patient(e) le meilleur plan de traitement reposant sur des synergies logiques.