Prise en charge actuelle des cicatrices hypertrophiques et chéloïdiennes

0

Les cicatrices hypertrophiques et les chéloïdes correspondent à un processus de cicatrisation pathologique survenant classiquement après une effraction cutanée et responsable d’une production excessive de collagène.

Différencier les cicatrices hypertrophiques et les chéloïdes

Il est très important de bien séparer ces deux entités même si ce n’est pas toujours très facile cliniquement (tableau I). En effet, les cicatrices hypertrophiques (fig. 1), souvent post-traumatiques ou post-chirurgicales, liées à une mauvaise orientation des cicatrices, sont de bon pronostic et auront tendance à régresser avec les traitements conventionnels alors que les chéloïdes, qui ne sont pas toujours d’authentiques cicatrices dans le sens de séquelles, souvent spontanées – chéloïdes après folliculite ou varicelle, chéloïdes post-acné
(fig. 2 et 3), etc. – parfois post-piercing (fig. 4) ou post-chirurgicales (fig. 5), sont beaucoup plus difficiles à contrôler et se comporteront comme de véritables tumeurs extensives. L’une comme l’autre sont à l’origine de signes fonctionnels (douleurs et prurit) et d’un retentissement sur la qualité de vie des patients tant sur le plan physique que psychologique.

L’OCT : un outil de sélection des patients et d’évaluation thérapeutique ?

De multiples revues sont disponibles dans la littérature concernant les stratégies de traitement ou de prévention des cicatrices hypertrophiques et des chéloïdes, mais il est encore aujourd’hui difficile de proposer un algorithme de prise en[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.

Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS

Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales

S'inscrire
Partagez.

À propos de l’auteur

Unité de Dermatologie interventionnelle, Service de Dermatologie, CHU, BORDEAUX.