Des dermatoses inflammatoires chroniques aux maladies rares de la peau : qu’attend-on de la prise en charge aujourd’hui ?

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C’est dans le cadre des dernières Journées Dermatologiques de Paris que le laboratoire Almirall a organisé un symposium satellite sur le thème “Des dermatoses inflammatoires chroniques aux maladies rares de la peau : qu’attend-on de la prise en charge aujourd’hui ?” qui a réuni de nombreux dermatologues autour des Prs Christine Bodemer et Jean-David Bouaziz et du Dr Ziad Reguiaï. En voici les points forts.

Psoriasis : contrôler la maladie durablement pour le bien-être de nos patients

D’après la communication du Dr Ziad Reguiaï (Polyclinique Courlancy, Reims-Bezannes).

Le psoriasis est une maladie systémique source de syndrome métabolique, d’atteinte articulaire, de retentissement sur la vie sociale, professionnelle, relationnelle et d’augmentation du risque de dépression. De nombreux progrès thérapeutiques en ont bouleversé la prise en charge. Malgré cela, le psoriasis sévère existe encore.

Une étude de 2017 a montré que les patients insatisfaits de leur prise en charge avaient en moyenne un psoriasis de durée plus longue et plus sévère, avaient connu un nomadisme médical important et étaient traités localement [1].

Des données comparables avaient été rapportées par l’étude MAPP portant sur 3 426 patients où près de 90 % des psoriasis sévères et près de 60 % des rhumatismes psoriasiques n’avaient pas de traitement systémique [2].

D’énormes progrès thérapeutiques ont vu le jour au cours des 20 dernières années, passant d’un objectif thérapeutique de PASI 50 à un PASI 75 puis à PASI 90, voire PASI 100 avec l’avènement des anti-IL17 et des anti-IL23, tout en permettant de s’adapter au profil de chaque patient. Ces progrès sont aussi à la base d’une révision constante des recommandations.

On sait que l’axe Th17 et les voies de l’IL17 et IL23 sont des cibles majeures pour le traitement du psoriasis. Les données cliniques sur l’efficacité et la tolérance du tildrakizumab à 5 ans sont satisfaisantes : il n’y a pas de perte d’efficacité (PASI ou IGA) ni de[...]

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À propos de l’auteur

Service de Dermatologie, Hôpital Saint-Louis, PARIS.