Sliders moyen

Revues générales
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La maladie de Behçet est une vascularite systémique d’étiologie inconnue touchant les artères et les veines de différents calibres. Décrite principalement chez l’adulte jeune, elle peut débuter dans l’enfance. Le diagnostic est clinique en l’absence de test diagnostique pathognomonique. L’apparition insidieuse des signes cliniques chez l’enfant rend le diagnostic précoce difficile dans cette tranche d’âge.
Le but de cette revue est de décrire les particularités démographiques, cliniques, thérapeutiques et évolutives de la maladie chez l’enfant tout en soulignant les différences avec la maladie débutant à l’âge adulte.

Dossier : La main en médecine interne chez l’adulte
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Au cours de la sclérodermie systémique, la main est particulièrement et précocement touchée à la fois sur le plan cutané, vasculaire et articulaire.
Les atteintes cutanées et vasculaires des mains au cours de la sclérodermie sont caractéristiques : l’épaississement cutané des doigts (sclérodactylie, ou doigts boudinés), les ulcères digitaux actifs ou anciens, le phénomène de Raynaud et les télangiectasies font partie des critères diagnostiques actuels.
Les complications de la sclérose cutanée et les troubles trophiques sont responsables d’une part majeure du handicap global au cours de la maladie, d’où la nécessité d’une prise en charge précoce.

Revues générales
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Les dermatoses bulleuses de l’enfant sont d’origines diverses, certaines très fréquentes, d’autres beaucoup plus rares, acquises ou congénitales. Selon l’étiologie, la maladie bulleuse de l’enfant peut être une urgence diagnostique et thérapeutique.
La démarche diagnostique sera orientée par l’interrogatoire (antécédents familiaux, prise de médicaments, contage), l’âge de survenue des lésions, l’analyse sémiologique (le caractère isolé ou diffus, la topographie, le type de bulles, la présence d’un signe de Nikolsky, l’atteinte des muqueuses) et des signes associés (fièvre, altération de l’état général, anomalies extra-cutanées).
La biopsie cutanée est nécessaire quand le diagnostic étiologique précis ne peut être affirmé par l’examen clinique.

Dossier : Prurits
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Le prurit, défini comme “la sensation déplaisante qui provoque le besoin de se gratter” est un motif fréquent de consultation en dermatologie. Lorsqu’il est isolé, sans signe cutané, “nu”, sine materia, l’interrogatoire et l’examen clinique peuvent parfois permettre d’en établir la cause. Néanmoins, lorsque le prurit est chronique, des explorations paracliniques sont nécessaires afin d’en rechercher la cause.
En dehors du traitement étiologique, des traitements symptomatiques peuvent être efficaces. Ils diffèrent selon la cause du prurit et doivent parfois s’accompagner d’une prise en charge psychologique tant le retentissement psychologique de ce prurit peut s’avérer important.

Revues générales
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Le mélanome de Dubreuilh ou lentigo malin (LM) est le plus fréquent des mélanomes
in situ. On le retrouve le plus souvent sur la tête ou le cou de sujets âgés héliodermes. S’il est de bon pronostic dans sa forme in situ, son pronostic rejoint celui des autres types de mélanome quand il devient invasif. Les formes étendues typiques sont sans difficulté diagnostique, mais elles posent un problème de prise en charge thérapeutique. À l’opposé, les petites lésions (< 1 cm) compliquent le diagnostic car elles sont difficiles à distinguer des lésions pigmentées bénignes de la face. La dermoscopie et la microscopie confocale sont des outils validés pour le diagnostic et la prise en charge thérapeutique. L’exérèse chirurgicale avec une marge de 1 cm est le traitement de référence dans les formes in situ. Dans les formes non opérables, l’imiquimod peut être envisagé off-label par un dermatologue expérimenté ; la radiothérapie peut également constituer une alternative raisonnable.

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Certaines dermatoses présentent souvent un profil clinique atypique voire déroutant lié à l’épidémiologie de l’origine des migrants mais aussi à celle du pays traversé lors de la migration et responsable d’un retard diagnostique, thérapeutique et d’un risque contagieux élevé pour les pays hôtes (leishmaniose cutanée, tuberculose, syphilis…). Un regain d’intérêt et une mise sous surveillance de ces revenants dermatologiques constituent le meilleur moyen de s’en prévenir.