Sliders moyen

Dossier : Peau et psy
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Les stomatodynies sont des sensations pathologiques buccales qui ne sont pas en lien avec une pathologie muqueuse. Leur origine réside donc plutôt dans le système nerveux, avec des étiologies neurologiques pour certains patients et psychologiques pour d’autres. Les traitements sont peu codifiés mais reposent habituellement sur les antidépresseurs et les gabapentinoïdes. Les psychothérapies peuvent aussi être utiles.

Revues générales
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Le vieillissement facial est un processus complexe qui résulte de diverses interactions entre le temps, les facteurs génétiques, comportementaux et l’environnement. Ce processus physiologique peut être accéléré, notamment par l’exposition aux rayons ultraviolets, le tabagisme, une alimentation déséquilibrée, le stress et la pollution. Ces éléments contribuent à la détérioration de la peau, des tissus adipeux, musculaires et osseux, accélérant ainsi le vieillissement. Il existe des anomalies génétiques et syndromes rares associés à ce phénomène. La compréhension de ces facteurs permet d’adopter des stratégies préventives et de traiter les manifestations de vieillissement prématuré.

Revues générales
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Le vitiligo est une pathologie cutanée dépigmentante auto-immune chronique, caractérisée par la perte de mélanocytes, affectant 0,5 à 1 % de la population mondiale. Les options thérapeutiques restent limitées. La prise en charge du vitiligo peut donc s’avérer être un véritable challenge thérapeutique. La découverte de nouvelles lignes de traitements est importante pour cette pathologie qui impacte particulièrement la qualité de vie des patients. La séquence corticothérapie mini-pulse et métho­trexate associée à la photothérapie pour la prise en charge de vitiligos non segmentaires pourrait permettre un arrêt de la dépigmentation, une repigmentation et le maintien de celle-ci chez des patients souffrant d’un vitiligo généralisé sévère actif, avec une surface cutanée atteinte parfois importante.

Dossier : Compte rendu des 19es JIRD
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Le lichen oral est une maladie complexe, compliquée par plusieurs facteurs :
– la classification nosologique reste ambiguë ;
– il existe une grande variété de lésions évoluant avec la maladie ;
– les lésions peuvent apparaître dans différentes localisations ;
– la plupart des traitements sont basés sur des niveaux de preuves limités.
Classification nosologique du lichen plan : lichen plan oral et réactions lichénoïdes (tableau I) [1]
Le terme “lichen oral” regroupe trois entités : le lichen plan oral (LPO), les lésions lichénoïdes orales (LLO), et les lésions lichénoïdes orales induites (LLOI).

Cas clinique
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Une femme de 31 ans, infirmière en pédiatrie, consulte pour l’apparition depuis 3 jours d’un érythème acral des mains et des pieds.
Elle a présenté avant l’éruption des symptômes pseudo-grippaux à type de fébricule, asthénie et myalgies.
Cet érythème s’accompagne d’arthralgies intenses des extrémités handicapant la mobilité, sans arthrite ni synovite.
Vous constatez un érythème en nappes, finement purpurique, affectant les mains et pieds et remontant aux poignets et tiers inférieurs des jambes.
Quel diagnostic proposez-vous ?

Cas clinique
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Léa, âgée de 6 mois, est hospitalisée en urgence en pédiatrie en raison de l’apparition de novo depuis 24 h de lésions cutanées purpuriques ecchymotiques siégeant principalement en regard des faces convexes des joues et oreilles. Quatre autres lésions rondes purpuriques siègent de façon asymétrique sur le tégument.

Revues générales
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L’érythrodermie est une affection sévère pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Elle est définie par un érythème avec desquamation de plus de 80 % de la surface corporelle s’installant depuis plusieurs semaines avec une altération de l’état général. La prise en charge nécessite une hospitalisation dans un service de dermatologie. Le traitement symptomatique doit prendre en compte le risque de complications hémodynamiques et infectieuses. Les principales causes sont une dermatose inflammatoire, un lymphome T cutané et une origine médicamenteuse. Une surveillance prolongée est nécessaire en l’absence d’étiologie retrouvée.

Revues générales
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La dermatite atopique (DA) débute fréquemment dans les premiers mois de vie. Les formes de DA du nourrisson précoces et diffuses sont les plus à risque de comorbidités atopiques associées, de persistance, de sévérité et de chronicité. Le prurit peut être extrêmement invalidant et retentir sur la qualité de vie et le sommeil des enfants, et représenter un fardeau personnel et familial. En cas d’échec des traitements conventionnels reposant sur les dermocorticoïdes et les émollients, en l’absence de facteur aggravant, allergique ou d’inobservance (fréquence de la corticophobie), des traitements systémiques peuvent être envisagés chez le petit enfant en cas de DA sévère et chronique.

Revues générales
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80 % des enfants atteints d’eczéma atopique sont insuffisamment ou pas traités alors que 40 % à 60 % d’entre eux sont atteints d’eczémas modérés à sévères. Un eczéma chronique entraîne de nombreuses comorbidités [1]. Elles sont somatico-psychosociales. À l’ère des biothérapies, il n’est pas inutile de repositionner les fondamentaux pour aider les parents à comprendre les enjeux et à adhérer aux traitements de base.

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