Psoriasis

L'année thérapeutique 2020
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Les publications sur le psoriasis sont toujours aussi nombreuses et la recherche est active, surtout pour les traitements par biothérapies, comme c’est le cas depuis de nombreuses années. Ces molécules ont effectivement bouleversé le traitement de cette maladie et nous avons désormais un tel choix que le problème est plutôt d’instaurer une stratégie claire, d’autant que les molécules sortent plus vite que les recommandations qui, elles, sont rapidement dépassées dans la vie réelle. Mais beaucoup de patients sont encore découragés par le parcours de soins complexe qui les attend avant de réussir à bénéficier de ces traitements même s’ils constituent une bonne indication.
Cette année, l’apparition de la pandémie SARS-CoV-2 a posé des questions importantes sur l’innocuité (ou l’absence d’innocuité) de ces traitements dans ce contexte, ce qui a donné lieu a de rapides publications qui nous ont permis de clarifier notre attitude.

Revues générales
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Parvenir à une solution thérapeutique satisfaisante et surmonter les diverses appréhensions intimes et affectives dues à la détérioration de l’image de soi dans cette maladie affichante sont deux facteurs déterminants pour envisager la vie sexuelle que l’on désire. Et tout naturellement vient le désir d’enfant. Mais une grossesse ne va-t-elle pas venir remettre en question les résultats obtenus après une bataille parfois longue et difficile contre le psoriasis ? De plus, la question de la transmission de la maladie et de la santé de l’enfant ainsi que celle du déroulement de la grossesse et de l’allaitement se posent, dans un contexte d’informations sans guidance, concernant les traitements et leur compatibilité avec la santé de la mère et de l’enfant…

Revues générales
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La consultation mixte rhumatologie-dermatologie mise en place au CHU d’Amiens depuis 2008 s’inscrit dans l’objectif d’optimiser la collaboration entre ces deux disciplines pour améliorer la prise en charge des maladies inflammatoires ou systémiques cutanéo-articulaires. Cette approche collaborative est particulièrement fructueuse pour le traitement du rhumatisme psoriasique. Outre l’amélioration du diagnostic précoce du rhumatisme psoriasique, la décision thérapeutique dépend de la contribution de chacune des deux disciplines en s’appuyant sur l’expérience clinique, les recommandations établies par les sociétés savantes de rhumatologie et de dermatologie, et le développement continu de nouvelles thérapeutiques.

Congrès
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C’est dans le cadre des Journées Dermatologiques de Paris, en version 100 % virtuelle cette année du fait de l’épidémie à SARS-CoV-2, que les laboratoires Almirall ont organisé un symposium satellite sur le thème Contrôler le psoriasis en plaques : une réalité en 2020 ? auquel participaient les Prs François Aubin, Manuelle Viguier et le Dr Pierre-Dominique Ghislain.

Revues générales
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Un désir de grossesse, rarement verbalisé lors des premières consultations, peut rapidement être le sujet de préoccupation d’une patiente atteinte de psoriasis cutané, une fois les plaques prises en charge et la qualité de vie améliorée en conséquence.
La révolution thérapeutique des dernières années a permis de proposer des prises en charge plus personnalisées et nécessite plus de pédagogie auprès de nos patientes pour adapter les traitements de la phase préconceptionnelle, du 1er ou du 3e trimestre et, bien sûr, de l’allaitement. Cela ne sera réalisable qu’en connaissant parfaitement les limites de chaque molécule utilisée.

Revues générales
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Le psoriasis est une maladie inflammatoire systémique associée à de nombreuses comorbidités qui vont lourdement impacter la vie quotidienne des patients atteints. Au moins 20 % des patients ayant un psoriasis peuvent avoir un rhumatisme psoriasique associé. Les manifestations cutanées du psoriasis précédant le plus souvent l’atteinte articulaire, son diagnostic et sa prise en charge rapide peuvent éviter les destructions articulaires et l’impotence fonctionnelle qu’il peut entraîner.
Malheureusement, de nombreuses études ont clairement mis en évidence un retard et un défaut de diagnostic fréquents potentiellement lourds de conséquences. Le dermatologue, en tant que praticien central impliqué dans le psoriasis, peut donc jouer un rôle majeur de sentinelle pour le dépistage, l’orientation et la prise en charge du rhumatisme psoriasique.

Revues générales
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Le psoriasis cutané et le rhumatisme psoriasique (RPso) sont des maladies chroniques, multifactorielles, associées à des comorbidités notables, en particulier cardiovasculaires. Leur impact sur la qualité de vie des malades est supérieur à celui de la plupart des maladies chroniques. Les avancées dans la connaissance de leur physiopathologie et des cascades cytokiniques impliquées ont permis d’immenses avancées thérapeutiques ces 20 dernières années. De fait, des similitudes dans la physiopathologie et les comorbidités associées font considérer ces deux maladies comme faisant partie d’un même spectre.
Une prise en charge dermatologique et rhumatologique conjointe est souhaitable, la consultation commune étant une des options préférées des malades. Dans les formes associées aux MICI, une coopération étroite avec le gastroentérologue est également nécessaire.

L'année thérapeutique 2019
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Cette année encore, le psoriasis a donné lieu à de très nombreuses publications. Beaucoup ont pour thème les traitements biologiques. Ceux-ci ont révolutionné la prise en charge de la souffrance des patients porteurs de psoriasis modéré à sévère et s’avèrent avec le temps globalement bien tolérés. Face à cette efficacité et à cette bonne tolérance, la notion de psoriasis relevant de traitements systémiques s’étend à des formes localisées mais très gênantes et la qualité de vie devient l’outil essentiel pour juger du caractère modéré à sévère d’un psoriasis.

Congrès
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C’est dans le cadre des dernières Journées Dermatologiques de Paris que les laboratoires Lilly ont organisé un symposium consacré aux différentes facettes de la maladie psoriasique. Placé sous la présidence du Pr Carle Paul, ce symposium a réuni le Pr Thierry Passeron (dermatologue), le Pr Pascal Richette (rhumatologue) et le Dr Philippe Nuss (psychiatre). Nous rapportons ici les points forts de leurs présentations.
De nombreux patients psoriasiques sont alexithymiques, c’est-à-dire qu’ils ont du mal à exprimer leurs émotions, bien que le retentissement de leur maladie soit énorme. Dans une étude récente, la moitié des patients psoriasiques rapportaient par exemple éviter le toucher, ce qui était corrélé à la sévérité de la maladie, au retentissement sur la qualité de vie et à la dépression [1]. La verbalisation du vécu des patients se fait sous différentes expressions : humiliation, stigmatisation, isolement social et affectif, perte de l’estime de soi, constante bataille entre le patient et sa peau pour ne pas montrer qu’il est malade.

Congrès
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Le groupe de recherche sur le psoriasis de la Société française de dermatologie a publié cette année les premières recommandations françaises sur la prise en charge du psoriasis modéré à sévère [1, 2] avec l’objectif de proposer des algorithmes actualisés.
Lors d’un symposium organisé dans le cadre des dernières JDP, le Dr Florent Amatore a passé en revue plusieurs situations cliniques en précisant pour chacune d’elles la place du méthotrexate.