Psoriasis

Revues générales Orienter le traitement du psoriasis en fonction du choix de la cible
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En 2025, le choix thérapeutique dans le psoriasis est très varié et s’oriente au profit du bien-être du patient. Tout dermatologue devrait savoir quelle conduite envisager devant un patient atteint de psoriasis et s’il convient de l’adapter entre le début de la prise en charge et le suivi. Aussi ne faut-il pas hésiter à changer de traitement, si lors de la réévaluation du patient, le PASI 90 et un PASI absolu < 3 ne sont pas obtenus ou si la tolérance est mauvaise. La méthode DELPHI peut aussi influencer les choix thérapeutiques dans le cas de psoriasis sans antécédents et sans comorbidités. Ce consensus traduit l’orientation des dermatologues experts dans le psoriasis vers les classes anti-IL17 ou IL23 après échec – ou intolérance – du méthotrexate en 1re ligne thérapeutique. Il ne faut pas oublier qu’il est possible, pour s’orienter dans les choix, de suivre les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS). De même, les futures recommandations du groupe de recherche sur le psoriasis de la Société française de dermatologie (SFD) seront disponibles au dernier trimestre 2025.

Revues générales Séquences thérapeutiques dans le psoriasis
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L’administration à long terme des traitements biologiques peut impacter la qualité de vie des patients et soulève des questions sur leur sécurité à long terme. Bien que peu nombreuses, certaines études ont exploré les stratégies de réduction des doses, avec des résultats parfois encourageants (par exemple, chez les super répondeurs au guselkumab). Par ailleurs, un traitement intermittent chez les bons répondeurs pendant la phase d’entretien semble entraîner une perte progressive d’efficacité, variable selon la classe thérapeutique. Une majorité de patients récupèrent une bonne réponse en cas de retraitement, notamment avec les biologiques les plus récents.

Revues générales Psoriasis : quel parcours en ville ?
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La consultation d’un patient psoriasique est chronophage mais son parcours de soins est facilité aujourd’hui par la suppression de la prescription initiale hospitalière. La bonne utilisation de la CCAM et la connaissance des règles d’initiation et de suivi des biothérapies rendront service au patient, d’autant qu’un traitement précoce donnera de meilleurs résultats. Le rôle du dermatologue est essentiel dans la prévention du risque que représente le psoriasis modéré à sévère.

Point d'actualité Psoriasis du coude
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Les données épidémiologiques suggèrent que jusqu’à 30 % des patients avec un psoriasis cutané développeront un rhumatisme psoriasique sur une période de 20 ans. L’atteinte cutanée précède de 7 à 8 ans l’atteinte articulaire dans 72 % des cas. Trois phases ont récemment été décrites avant qu’un rhumatisme psoria­sique puisse être diagnostiqué selon les critères Caspar : une phase préclinique, caractérisée par une activation aberrante du système immunitaire, une phase subclinique avec des anomalies à l’imagerie mais sans traduction clinique, une phase prodromique avec des arthralgies, une asthénie mais sans synovite ou enthésite à l’examen.

Point d'actualité
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Bien que le psoriasis soit une maladie inflammatoire chronique, il est possible aujourd’hui de traiter efficacement un grand nombre de patients. Pour affiner la stratégie thérapeutique, la question se pose de l’intérêt, pour nos derniers traitements déjà si efficaces, de la position d’un traitement plus précoce pour potentiellement diminuer la mémoire immunologique avant qu’elle ne s’installe.
Les premières études donnent de l’espoir quant à ce positionnement qui, s’il se confirme, sera peut-être intégré dans nos recommandations. Ce traitement précoce permettra, sans aucun doute, à nos patients de récupérer un meilleur parcours de vie et peut-être d’éviter l’apparition de comorbidités, ce qui demandera d’être confirmé par des études prospectives.

L’année thérapeutique 2023
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Comme tous les ans, nous constatons de nombreuses publications dans le psoriasis. Certaines apportent des précisions utiles pour les traitements existants, tant au niveau des résultats que des profils de sécurité, et d’autres montrent des études sur des molécules nouvelles très efficaces, certaines par voie orale.

Revues générales
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Depuis une vingtaine d’années, la prise en charge du psoriasis modéré à sévère a été complètement révolutionnée par le développement des biothérapies. Celles-ci permettent une amélioration notable de la qualité de vie en contrôlant l’inflammation chronique. Ces traitements biologiques permettent une prise en charge globale du patient, de ses symptômes et de ses comorbidités.
On ne se pose désormais plus la question de la possibilité de traiter les patients atteints de psoriasis mais plutôt quel traitement choisir pour quel patient, à quel moment.
Un traitement précoce, dans les premières années d’apparition de la maladie aurait-t-il un impact sur l’évolution future de la dermatose inflammatoire chronique ? Peut-on espérer changer le cours de la maladie pour nos patients ?

L’année thérapeutique 2022
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Les publications dans le psoriasis ont encore été très abondantes en 2022.
Le psoriasis modéré à sévère ne constitue plus vraiment un problème à résoudre tant nous disposons d’une abondance de traitements efficaces. Un nombre croissant d’études en vie réelle nous renseigne sur les données chez les patients polypathologiques que nous soignons au quotidien. Il manquait un peu de traitements oraux et de nouvelles molécules vont apparaître bientôt. De nouvelles réglementations vont rendre plus accessibles les biothérapies pour les patients et de plus en plus de traitements disposent désormais d’une AMM pour nos jeunes patients.
Les psoriasis légers sont finalement plus difficiles à traiter mais de nouveaux traitements locaux seront prochainement disponibles.

Revues générales
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Le méthotrexate (MTX) est une molécule indispensable en dermatologie pour la prise en charge des pathologies inflammatoires cutanées. Sa tolérance est bonne après un bilan adapté et une surveillance clinico-biologique régulière. Son efficacité est également correcte en comparaison avec d’autres molécules. Enfin, son faible impact économique n’est pas à négliger. En d’autres termes, n’ayons plus peur du méthotrexate !

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