
Quoi de neuf en dermatologie pédiatrique ?
Ce “Quoi de neuf en dermatologie pédiatrique” est une sélection…
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Les maladies auto-inflammatoires (MAI) sont rares et se caractérisent historiquement par des accès inflammatoires responsables de fièvres récurrentes inexpliquées avec une atteinte d’organe et une inflammation biologique. Le spectre des MAI est en constant remaniement, et le concept initial réducteur des fièvres récurrentes héréditaires ne suffit plus avec l’apparition de chevauchement entre auto-inflammation, auto-immunité et déficit immunitaire.
Les signes cutanés ont une place primordiale pour aider au diagnostic d’une MAI car ils sont souvent présents mais néanmoins très variés. Nous décrirons donc les principales MAI en fonction de leur présentation dermatologique : éruption maculo-papuleuse, urticaire, dyskératose, vascularite, dermatose neutrophilique et panniculite.
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Les dermatoses périnéales que nous abordons ici sont à risque de douleur et retard de cicatrisation pour l’hémangiome infantile ulcéré ; à risque d’atteinte systémique parfois létale pour l’histiocytose langerhansienne ; à risque d’atteinte sévère, chronique et invalidante pour la maladie de Crohn périnéale ; à risque septique d’évolution fatale pour l’ecthyma gangréneux.
Le périnée est une zone d’humidité (favorisée par le port de couches) donc à risque de macération, et en contact permanent avec le microbiote digestif, le rendant susceptible aux infections bactériennes, fongiques ou à l’extension par contiguïté d’une dermatose infectieuse. C’est également une zone riche en adipocytes, où le risque de cellulite infectieuse ou inflammatoire est majoré.
Enfin, caché par la couche ou le sous-vêtement, le périnée est la zone que le dermatologue ne doit jamais oublier dans son examen clinique, tant pour mettre en évidence une lésion à risque infectieux que pour aider le diagnostic par la présentation classique de certaines dermatoses sur cette localisation.
Des infections variées peuvent se localiser sur le siège du nourrisson et de l’enfant. La topographie des lésions oriente vers le diagnostic. Les plus caractéristiques sont la candidose du siège, marquée par une atteinte initiale des plis, et l’anite streptococcique, où sont présents un érythème périanal, souvent douloureux, fébrile, associé à de petites érosions ou fissurations.
Des infections diffuses peuvent aussi atteindre le siège, virales (syndrome pieds-mains-bouche, par exemple), bactériennes, mycosiques ou parasitaires (gale). Le traitement comprend celui de la cause ainsi que des soins du siège adaptés.
La grande majorité des dermites du siège du nourrisson sont de cause irritative, par contact entre la peau, les souillures (urines, selles) et la couche.
Des règles hygiéniques sont généralement suffisantes pour entraîner la guérison. Celles-ci incluent un nettoyage du siège avec un détergent doux, un rinçage et un séchage soigneux, l’application éventuelle d’une crème protectrice, la suppression des facteurs irritants et l’augmentation de la fréquence de changement des couches.
L’irritation n’est toutefois pas la seule cause des dermites du siège. Celui-ci peut être le site d’infections, de dermatoses inflammatoires (eczéma, psoriasis, séborrhée) ou de lésions traduisant une maladie générale, en particulier l’acrodermatite entéropathique et l’histiocytose langerhansienne.
Les dermatoses périnéales représentent une situation extrêmement fréquente chez l’enfant,…
La gale est une maladie fréquente. Elle touche tous les milieux. Les lésions se développent rapidement chez le nourrisson. Les parents n’ont pas nécessairement de prurit ou lésions évidentes, ce qui rend le diagnostic parfois difficile à évoquer.
Chez le nourrisson, les lésions caractéristiques sont les vésiculo-pustules palmo-plantaires et les nodules, à rechercher dans les régions axillaires. Les sillons sont bien visibles sur les paumes et les plantes. On note aussi la fréquence des atteintes du cuir chevelu et du visage, qui nécessitent impérativement l’application du traitement local. L’examen dermatoscopique est très utile pour affirmer le diagnostic.
Les récidives sont fréquentes chez l’enfant.
Pour limiter ce risque, il faut être extrêmement rigoureux sur la réalisation du traitement. L’ivermectine n’est pas autorisée chez l’enfant de moins de 15 kg mais trois traitements locaux sont à notre disposition : l’esdépalléthrine, le benzoate de benzyle et la perméthrine à 5 %.
La rapamycine est une molécule de la famille des macrolides,…
En 2008, une dermatologue française découvrait puis démontrait l’efficacité spectaculaire…