pédiatrie

Cas clinique
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Léa, âgée de 6 mois, est hospitalisée en urgence en pédiatrie en raison de l’apparition de novo depuis 24 h de lésions cutanées purpuriques ecchymotiques siégeant principalement en regard des faces convexes des joues et oreilles. Quatre autres lésions rondes purpuriques siègent de façon asymétrique sur le tégument.

Dossier : Photodermatoses de l’enfant
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Parmi les dermatoses provoquées par les plantes, les phytophotodermatoses sont les plus souvent rapportées, et ce depuis des siècles, mais curieusement, elles restent mal connues tant des praticiens que de la population générale. Elles se voient avec une particulière fréquence chez l’enfant, et sont sources d’erreurs diagnostiques.

Dossier : Photodermatoses de l’enfant
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L’exposition au soleil dans l’enfance est souvent plus intense que chez les adultes. Les données de la littérature montrent sans équivoque le lien entre ce comportement social et le risque de mélanome et de cancer cutanés non mélaniques, même à l’âge adulte. En outre, le photovieillissement de la peau commence déjà dans l’enfance par une exposition inappropriée au soleil.

Dossier : Photodermatoses de l’enfant
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Les génophotodermatoses sont un groupe d’affections d’origine génétique, d’expression principalement cutanée et qui sont toutes caractérisées par une sensibilité anormale au rayonnement solaire.
On différencie plusieurs entités selon l’anomalie génétique.
Les troubles de la réparation de l’ADN avec, au premier rang, le xeroderma pigmentosum (XP) et ses multiples sous-types cliniques et génétiques. Les poïkilodermies congénitales : Cokayne, Bloom et Rothmund Thomson qui sont génétiquement proches des XP. Enfin, les trichothiodystrophies qui se caractérisent par des anomalies des cheveux.
Le deuxième groupe correspond à des photosensibilités congénitales : porphyrie et anomalie du métabolisme du tryptophane.
Le troisième groupe correspond aux albinismes dans lesquels la photosensibilité est liée à un défaut de synthèse de mélanine.

Dossier : Photodermatoses de l’enfant
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Les lucites idiopathiques sont rares dans l’enfance, mais il est important de les reconnaître.
Les pathologies saisonnières durent seulement quelques jours et sont bénignes. L’interrogatoire et
l’examen clinique suffisent à en faire le diagnostic. Les pathologies chroniques durent plusieurs mois,
voire années, et sont plus sévères. Des examens complémentaires sont nécessaires à leur diagnostic.

Les traitements des lucites idiopathiques associent une protection solaire vestimentaire et des appli-
cations de “crème solaire” encore appelées produits de protection solaire (PPS). En cas d’échec, on

peut utiliser avec prudence certains traitements systémiques.

Dossier : Photodermatoses de l’enfant
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Les photodermatoses constituent un spectre de maladies ayant en commun une sensibilité exagérée et anormale de la peau au soleil. Chez l’enfant, elles sont considérées comme rares. Parmi les raisons évoquées, les enfants sont mieux protégés du soleil par leurs parents (que les adultes eux-mêmes), et les photosensibilisations médicamenteuses sont inhabituelles car les enfants prennent de fait peu de médicaments.

Revues générales
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La dermatite atopique (DA) débute fréquemment dans les premiers mois de vie. Les formes de DA du nourrisson précoces et diffuses sont les plus à risque de comorbidités atopiques associées, de persistance, de sévérité et de chronicité. Le prurit peut être extrêmement invalidant et retentir sur la qualité de vie et le sommeil des enfants, et représenter un fardeau personnel et familial. En cas d’échec des traitements conventionnels reposant sur les dermocorticoïdes et les émollients, en l’absence de facteur aggravant, allergique ou d’inobservance (fréquence de la corticophobie), des traitements systémiques peuvent être envisagés chez le petit enfant en cas de DA sévère et chronique.

L’année thérapeutique 2023
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Les traitements actuellement disponibles dans la DA de l’enfant sont le dupixent à partir de 6 mois (les données de l’étude de phase III ont été publiées précédemment [1], les données de l’accès précoce en France seront présentées prochainement), et l’upadacitinib à partir de 12 ans.
Les alternatives thérapeutiques sont donc moins nombreuses que chez l’adulte et les besoins tout aussi importants !

Revues générales
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80 % des enfants atteints d’eczéma atopique sont insuffisamment ou pas traités alors que 40 % à 60 % d’entre eux sont atteints d’eczémas modérés à sévères. Un eczéma chronique entraîne de nombreuses comorbidités [1]. Elles sont somatico-psychosociales. À l’ère des biothérapies, il n’est pas inutile de repositionner les fondamentaux pour aider les parents à comprendre les enjeux et à adhérer aux traitements de base.

Revues générales
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La dysidrose et l’eczéma dysidrosique ne sont en fait qu’une variété topographique particulière d’eczéma siégeant de manière élective aux mains (faces latérales des doigts, dos des dernières phalanges et paumes) mais également aux pieds (voûtes plantaires, faces latérales des orteils et dos des dernières phalanges). En général, le diagnostic de dysidrose ou d’eczéma dysidrosiforme est extrêmement facile à poser en ce qui concerne les mains mais peut être beaucoup plus difficile à établir pour les pieds !
Il faut reconnaître que de nombreux points d’interrogation subsistent quant à son étiologie, ainsi qu’à son mécanisme physiopathologique. Cependant, dans un certain nombre de cas, l’existence de vésicules aux mains et/ou aux pieds doit faire évoquer d’autres diagnostics “pseudo-dysidrosiques”.
Chez l’enfant ou l’adolescent, le principal diagnostic différentiel doit se poser avec une véritable dermatite de contact allergique et des tests épicutanés devraient systématiquement être envisagés face à une clinique à type de dysidrose ou d’eczéma dysidrosiforme. Ceci est particulièrement important en ce qui concerne la dysidrose plantaire chez le jeune enfant et l’adolescent.
Le milieu environnemental (chaleur locale, humidité, contact avec produits irritants) pourrait jouer un rôle non négligeable et vraisemblablement entretenir, voire provoquer, des poussées de dysidrose ou d’eczéma dysidrosique.

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