allergologie

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La pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) est un rash pustuleux qui survient de manière aiguë et qui est habituellement induit par un médicament. Malgré le manque de données robustes sur leur efficacité, les dermocorticoïdes sont largement utilisés dans la prise en charge des PEAG. L’objectif de cet article était d’établir des recommandations européennes de diagnostic et de prise en charge de la PEAG. Les experts étaient tous issus du groupe ToxiTEN de l’ERN-Skin (European Reference Network) et se sont basés sur la revue de la littérature et leur expérience. Un consensus était obtenu pour le diagnostic, la prise en charge en aiguë et la réalisation de tests allergologiques à distance de la phase aiguë.

Revues générales
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La dermatite atopique est une dermatose inflammatoire chronique fréquente. Rencontrée surtout chez l’enfant, mais également chez l’adulte, elle évolue par poussées. Son diagnostic est aisé dans la plupart des cas et essentiellement basé sur des critères anamnestiques et cliniques.
Cependant, chez un nombre non négligeable de patients, d’autres dermatites (inflammatoires, métaboliques, infectieuses, liées à un déficit immunitaire, voire néoplasiques) peuvent donner le change et induire le clinicien en erreur.
D’autre part, il n’est pas exceptionnel que la dermatite atopique se complique d’une dermatite allergique de contact qui, très souvent, peut passer inaperçue en raison de critères sémiologiques très proches et/ou d’applications de corticoïdes locaux qui laissent souvent évoluer la sous-jacente de manière insidieuse et à bas bruit. Il convient également de souligner que le patient atteint de DA est fortement sujet au développement d’une dermatite irritative de contact, en particulier au visage et au dos des mains.

Revues générales
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En periode pré-estivale, des lésions cutanées, même si elles ne siègent pas au niveau des régions naturellement découvertes, peuvent évoquer des piqûres ou des morsures d’insectes. Chez les individus en âge de développer une leucémie lymphoïde chronique (LLC), de telles lésions doivent faire penser à une pseudo-réaction à piqûre d’insecte. Dans le cas présenté ci-dessous, les symptômes étaient en faveur d’une telle réaction. L’éruption, principalement dorsale, est survenue après plusieurs années d’évolution d’une LLC asymptomatique et indolente, n’ayant nécessité jusqu’alors aucun traitement. Cette pseudo-réaction à piqûre/morsure d’insecte a simplement nécessité un traitement local par des corticoïdes forts, à l’exclusion de toute corticothérapie par voie générale. Elle a disparu au bout de 6 mois. Le taux des lymphocites est resté au niveau des valeurs observées avant la survenue de l’éruption, sans anémie ni thrombopénie significatives.

Dossier : Compte rendu des 18es JIRD
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Les changements de climats et des températures modifient le risque de maladies vectorielles et de maladies liées à l’eau. Enfin, le réchauffement du climat avec la fonte des glaciers expose à la réémergence de microbes préhistoriques appelés les “super bugs” avec une résistance aux anti-infectieux partiellement inconnue.
Dans ce flash, nous rappellerons quelques cas de maladies vectorielles importantes à connaître pour le dermatologue, quelques dermatoses liées à l’eau et expliquerons le concept de “super bugs”.

Dossier : Compte rendu des 18es JIRD
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De multiples critiques sont faites sur les ingrédients des cosmétiques. En ce qui concerne le risque sur la santé humaine, on reproche à certains composants leurs risques photo-allergisants de contact, d’être des perturbateurs endocriniens (PE), d’avoir un pouvoir oncogène et de ne pas pouvoir être détruits par l’organisme dans lequel ils auraient pénétré comme pour les nanoparticules ou les PFAs [1]. On leur reproche aussi un impact environnemental négatif par leurs composants perturbateurs endocriniens, leur impact sur les coraux, la faune et la flore marines, le recours à des composants dérivés de la pétrochimie et l’utilisation de plastique pour leurs emballages ou la consommation d’eau qu’ils induisent.

Revues générales
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Pendant longtemps, on a pensé qu’il existait une allergénicité croisée entre les pollens de graminées et les allergènes végétaux non polliniques présents dans les tiges et les feuilles des végétaux.
La publication de cas cliniques très particuliers comme l’allergie au jus de pelouse a permis d’expliquer certaines situations cliniques insolites par des réactions adverses, allergiques ou non, vis-à-vis des végétaux. C’est le cas de diverses réactions cutanées allergiques ou toxiques, de l’anaphylaxie associée à la pratique de la luge d’été, de certaines anaphylaxies après passage ou course dans des hautes herbes, des phytodermatoses dont le prototype est la dermite des prés. Il faut cependant éliminer les diverses anaphylaxies d’effort, l’asthme induit par l’exercice physique et les angiœdèmes récidivants.
Les syndromes inhabituels d’anaphylaxie décrits dans cette revue sont proches les uns des autres et certainement multifactoriels, survenant tout autant chez des individus non atopiques qu’atopiques, L’effort physique, le stress, les émotions, la chaleur, l’abrasion des téguments favorisant le passage transcutané des allergènes sont des facteurs associés qui aggravent les symptômes. En dehors de la dermite des prés, certaines de ces situations sont mal connues.

Revues générales
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La dermatite atopique est une maladie fréquente chez l’enfant qui s’accompagne d’un impact majeur sur la qualité de vie des patients et de leur famille. Les patients sont souvent insuffisamment traités en raison de croyances qui perturbent l’adhésion thérapeutique. Le traitement de base repose sur les soins locaux : dermocorticoïdes et émollients. La prise en charge globale d’un patient atteint de dermatite atopique et de sa famille devrait intégrer une éducation thérapeutique. Les traitements systémiques immunosuppresseurs (ciclosporine, méthotrexate) sont exceptionnellement utilisés chez l’enfant (hors AMM). Le dupilumab est la première biothérapie à avoir l’AMM dans la dermatite atopique à partir de 6 ans.

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