Dossier : Compte rendu des 18es JIRD

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Les changements de climats et des températures modifient le risque de maladies vectorielles et de maladies liées à l’eau. Enfin, le réchauffement du climat avec la fonte des glaciers expose à la réémergence de microbes préhistoriques appelés les “super bugs” avec une résistance aux anti-infectieux partiellement inconnue.
Dans ce flash, nous rappellerons quelques cas de maladies vectorielles importantes à connaître pour le dermatologue, quelques dermatoses liées à l’eau et expliquerons le concept de “super bugs”.

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De multiples critiques sont faites sur les ingrédients des cosmétiques. En ce qui concerne le risque sur la santé humaine, on reproche à certains composants leurs risques photo-allergisants de contact, d’être des perturbateurs endocriniens (PE), d’avoir un pouvoir oncogène et de ne pas pouvoir être détruits par l’organisme dans lequel ils auraient pénétré comme pour les nanoparticules ou les PFAs [1]. On leur reproche aussi un impact environnemental négatif par leurs composants perturbateurs endocriniens, leur impact sur les coraux, la faune et la flore marines, le recours à des composants dérivés de la pétrochimie et l’utilisation de plastique pour leurs emballages ou la consommation d’eau qu’ils induisent.

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La prise en charge du mélanome s’est considérablement modifiée depuis ces 12 dernières années.
L’un des progrès majeurs découle de la découverte d’une mutation somatique du gène codant pour la sérine-thréonine kinase BRAF dans environ 50 % des mélanomes. Cette mutation active de façon constitutive la voie des MAP- kinases. Elle a été à l’origine du développement des thérapies ciblées dirigées contre cette enzyme BRAF mutée, puis dans un deuxième temps de l’augmentation de la puissance de ce traitement ciblé en combinant les anti BRAF avec des anti-MEK. À ce jour, la combinaison anti-BRAF + anti-MEK nous permet d’obtenir 70 % de réponses objectives chez les patients atteints de mélanome métastatique. En revanche, ces traitements, bien que très efficaces en termes de réponse clinique, ont une durée d’efficacité limitée dans le temps. La survie sans progression est d’environ 15-18 mois, et les résistances sont difficiles à combattre lorsqu’elles surviennent.

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Les kératoses actiniques (KA) ont une présentation clinique multiforme mais une rugosité constante et beaucoup se palpent plus qu’elles ne se voient. Elles surviennent en zone photo-exposée et leur incidence double tous les 10 ans de façon proportionnelle au vieillissement de la population [1]. Leur risque de progression vers un carcinome épidermoïde invasif pour des lésions individuelles varie de 0,025 % à 16 % par an, avec un risque de 10 % à 10 ans. Les KA sont retrouvées comme précurseur de 60 % des carcinomes épidermoïdes cutanés (CEC) [2]. Induites par la dose totale d’UV cumulés elles sont multiples, visibles et invisibles, en champs de cancérisation sur ces zones photo-exposées que sont le front et le crâne glabre. Il apparaît logique de traiter ces zones afin de minimiser le risque de progression vers un CEC.

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L’intelligence artificielle (IA), ou plutôt les différents algorithmes qui constituent cette branche en pleine évolution des mathématiques, est d’autant plus sujette à la création de fantasmes, positifs ou négatifs, qu’il s’agit d’une discipline complexe nécessitant des compétences en mathématique de niveau supérieur pour en comprendre les mécanismes intimes et donc partagées par une partie très limitée de la population médicale. Toutefois, il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste de l’optique pour analyser une dermatoscopie, même si le parcours de la lumière issue de la source lumineuse vers sa cible puis de la cible vers le capteur est tout sauf trivial dans sa compréhension fine de la physique de l’optique.

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Le concept d’immunosurveillance est né en 1909, quand Paul Ehrlich émet l’hypothèse que le système immunitaire de l’hôte peut prévenir le développement de tumeurs. Cette hypothèse a ensuite été longtemps abandonnée. En 1953, Gross et Foley montrent l’efficacité contre les sarcomes d’une vaccination avec des extraits de tumeur chez la souris. En 1970, Burnet formule l’hypothèse que des néoantigènes tumoraux induisent une réaction immunitaire.