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Revues générales
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Parvenir à une solution thérapeutique satisfaisante et surmonter les diverses appréhensions intimes et affectives dues à la détérioration de l’image de soi dans cette maladie affichante sont deux facteurs déterminants pour envisager la vie sexuelle que l’on désire. Et tout naturellement vient le désir d’enfant. Mais une grossesse ne va-t-elle pas venir remettre en question les résultats obtenus après une bataille parfois longue et difficile contre le psoriasis ? De plus, la question de la transmission de la maladie et de la santé de l’enfant ainsi que celle du déroulement de la grossesse et de l’allaitement se posent, dans un contexte d’informations sans guidance, concernant les traitements et leur compatibilité avec la santé de la mère et de l’enfant…

Revues générales
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Les kinases de type JAK représentent un des maillons cruciaux impliqués dans la transmission des messages intercellulaires véhiculés par un grand nombre de cytokines pro-inflammatoires et de facteurs de croissance ou de différenciation. Leur inhibition par de petites molécules qui interférent directement avec leur fonctionnement est une voie d’avenir dans un nombre croissant d’affections prolifératives et surtout inflammatoires parfois “orphelines”.
Initialement utilisés en hématologie et en rhumatologie, ces inhibiteurs employés par voie systémique ou topique sont actuellement en plein développement en dermatologie avec un grand nombre d’essais en cours, notamment dans des affections aussi diverses que le psoriasis, la dermatite atopique, le vitiligo, la pelade et, plus récemment, dans d’autres affections inflammatoires incluant l’hidrosadénite suppurée, la sarcoïdose, le granulome annulaire ou encore la réaction du greffon contre l’hôte (GVH). Toutefois, le ratio bénéfice/risque reste à mieux définir dans plusieurs situations en dépit de résultats initiaux prometteurs.

Cas clinique
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Une patiente de 24 ans, sans antécédent personnel notable, était adressée en consultation pour une lésion papuleuse ferme infracentimétrique, discrètement rosée, sensible à l’effleurement, siégeant sur l’avant-bras gauche.

Revues générales
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La morpho-esthétique faciale est un paradigme établissant le lien entre le squelette osseux facial et la morphologie du visage. L’esthétique du visage est fortement déterminée par son support osseux. Par ailleurs, le vieillissement facial est, lui aussi et pour une part importante, en corrélation directe avec les altérations osseuses liées au vieillissement spécifique du squelette facial. Chaque visage possède un “capital” osseux qui va intervenir dans le soutien des parties molles de la face et dans leur vieillissement. Ainsi, un support osseux fort, notamment au niveau du menton, des arcades zygomatiques et de la mandibule, permet le maintien prolongé d’un visage bien dessiné ; a contrario, un support osseux faible dans ces zones impose une suppléance volumétrique plus précoce pour compenser les pertes de volume liées au relâchement et à la ptôse. De ce fait, l’analyse de la morpho-esthétique faciale est importante dans le cadre de la prévention du vieillissement facial  : l’identification des patients à faible support osseux permet de dépister les sujets pour lesquels de faibles pertes de volume ou un relâchement tissulaire modéré auront des conséquences négatives importantes sur la perception de l’âge. L’apparition sur le marché d’acides hyaluroniques aux propriétés rhéologiques adaptées avec une cohésivité et une élasticité très élevées (“bone fillers”) permet la suppléance précoce des supports osseux déficients, contribuant ainsi à la prévention du vieillissement facial et donnant tout son sens à ce paradigme.

Revues générales
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La plainte d’une perte de cheveux chez les patientes est fréquente et source d’une anxiété importante. Une anamnèse approfondie des antécédents médicaux, chirurgicaux, gynécologiques, dermatologiques et diététiques ainsi que des habitudes cosmétiques doit être recueillie systématiquement. Cette anamnèse, avec l’examen clinique dermatologique, suffira pour poser un diagnostic dans une grande partie des cas. L’examen sanguin apportera des informations complémentaires. Dans les cas où cela ne suffirait pas, un trichogramme, une biopsie ainsi qu’un prélèvement bactériologique et mycologique pourront être effectués. Les traitements essayés devront toujours être évalués afin d’optimiser la prise en charge de ces patientes.

L'année thérapeutique 2019
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Cette année encore, il y a des nouveautés sur les produits de comblement (fillers) et la manière de les utiliser. Pour la toxine botulique, on parle moins des indications esthétiques, désormais bien connues, mais surtout de ses applications en pathologie qui n’entrent pas dans le cadre de cet article. On note aussi en esthétique des effets secondaires indésirables inédits qu’il faut connaître pour savoir les éviter.

Dans ce “Quoi de neuf en dermatologie esthétique ?” j’ai inclus l’analyse d’une importante revue sur les avancées dans la prise en charge de la cellulite et un sujet d’actualité auquel notre fibre écologiste sera sensible : l’influence de la pollution sur le vieillissement cutané, dont on commence à avoir des preuves cliniques et des explications physiopathologiques. Je terminerai avec la notion de vieillissement cutané atrophique et hypertrophique, déjà connue mais à laquelle l’équipe de Voorhees apporte quelques éléments nouveaux.

Confrontation anatomo-clinique
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De nombreuses dermatoses sont la conséquence d’altérations vasculaires. Schématiquement, elles résultent soit d’une inflammation pariétale, soit d’une oblitération des lumières. Elles se caractérisent par un purpura, un livédo, des nécroses ou des ulcérations, ce qui oriente le clinicien vers un groupe d’affections inflammatoires ou thrombosantes. Toutefois, un même aspect clinique peut être la conséquence de mécanismes différents ou parfois associés. L’apport de la biopsie est alors essentiel pour une classification plus précise de l’atteinte vasculaire, pour son étiologie et pour la prise en charge des patients.

Congrès
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C’est dans le cadre des dernières Journées Dermatologiques de Paris que les laboratoires Lilly ont organisé un symposium consacré aux différentes facettes de la maladie psoriasique. Placé sous la présidence du Pr Carle Paul, ce symposium a réuni le Pr Thierry Passeron (dermatologue), le Pr Pascal Richette (rhumatologue) et le Dr Philippe Nuss (psychiatre). Nous rapportons ici les points forts de leurs présentations.
De nombreux patients psoriasiques sont alexithymiques, c’est-à-dire qu’ils ont du mal à exprimer leurs émotions, bien que le retentissement de leur maladie soit énorme. Dans une étude récente, la moitié des patients psoriasiques rapportaient par exemple éviter le toucher, ce qui était corrélé à la sévérité de la maladie, au retentissement sur la qualité de vie et à la dépression [1]. La verbalisation du vécu des patients se fait sous différentes expressions : humiliation, stigmatisation, isolement social et affectif, perte de l’estime de soi, constante bataille entre le patient et sa peau pour ne pas montrer qu’il est malade.

Congrès
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Dans le cadre des dernières JDP, le Laboratoire dermatologique Bioderma a organisé un symposium satellite qui a permis de détailler la prise en charge des toxicités des traitements anticancéreux avec pour objectifs principaux d’apporter du confort au patient et de discuter de la poursuite ou non du traitement. Cette prise en charge peut être effectuée par le dermatologue de ville en lien avec l’oncologue.

Dossier : Comptes rendus des 15es JIRD
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La médecine fait actuellement l’objet d’innovations diagnostiques et thérapeutiques. À l’image du mélanome métastatique qui a vu la mise sur le marché de 7 médicaments (thérapies ciblées et immunothérapies) depuis 2011, l’oncologie bénéficie d’innovations majeures, fortement portées par les médicaments. Ainsi, la prise en charge et le pronostic des cancers s’améliorent puisque la survie sans progression et globale a augmenté dans la plupart des localisations tumorales. L’impact budgétaire de ces innovations questionne la soutenabilité du système de remboursement solidaire. Les nouveaux médicaments en oncologie doivent maintenant être absorbés par un système de santé contraint écono