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Dossier : OEdèmes palpébraux
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Boutade, mythe ou réalité ? C’est selon… À moins que dermatologie et médecine interne ne fassent qu’une ? Dans le cadre de notre pratique quotidienne, il n’est pas exceptionnel que les symptômes cutanés que nous observons ne soient en fait que la “partie immergée de l’iceberg” et qu’ils permettent de découvrir l’existence d’une pathologie internistique sous-jacente. N’est-il pas classique de dire que la peau reflète la santé du corps (voire de l’âme) ?

Dossier : Comptes rendus des 17es JIRD
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Les lentigines se caractérisent cliniquement par des macules hyperpigmentées homogènes, de forme ronde ou ovalaire, et de petite taille (1 à 4 mm). Histologiquement, elles correspondent à une accumulation de mélanine dans la couche basale associée à une hypermélanocytose épidermique sans groupement en thèques et un allongement des crêtes épidermiques. Le principal diagnostic différentiel clinique se pose avec les éphélides (“taches de rousseur”), de couleur plus claire, siégeant avec prédilection sur les zones photoexposées (visage, dos des mains, décolleté, partie haute du dos), accentuées lors des expositions solaires et prédominant chez les sujets roux ou blonds à phototype clair (fig. 1).

Dossier : Comptes rendus des 17es JIRD
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Les dermatites du siège représentent un problème relativement fréquent de la pathologie dermatologique du nouveau-né, du nourrisson, voire du jeune enfant. Dans la grande majorité des cas, elles apparaissent au niveau de la zone de contact des langes et correspondent le plus souvent à une dermatite d’irritation (dermatite en W) (fig. 1).

Dossier : Comptes rendus des 17es JIRD
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Le mélanome est très rare chez le sujet de moins de 18 ans. Il représente 3 % de tous les cancers pédiatriques et atteint les deux sexes de façon équivalente. On estime le nombre à environ 18 cas pour 1 million chez l’adolescent de 15 à 18 ans. Le mélanome est encore plus rare avant l’âge de 12 ans, de l’ordre de 1 cas pour 1 million d’enfants de moins de 11 ans [1]. On distingue le mélanome de l’adolescent (11 à 18 ans) du mélanome de l’enfant (< 11 ans) car chez l’adolescent on peut aussi rencontrer des mélanomes de type adulte, ou conventionnels, ce qui n’est pas le cas chez l’enfant.

Dossier : Comptes rendus des 17es JIRD
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Le diagnostic d’arrêt cardiorespiratoire (ACR) se fait chez un patient inconscient, qui ne respire pas ou qui présente une respiration anormale. Il faut donc :
– évaluer la conscience en vérifiant si le patient réagit lors d’une stimulation ;
– libérer les voies aériennes en plaçant la main sur le front du patient, basculer doucement la tête en arrière avec l’extrémité des doigts sous la pointe du menton puis relever le menton pour ouvrir les voies respiratoires et vérifier l’absence d’obstacle ;
– évaluer la respiration en écoutant si la respiration est normale. Une respiration agonique est possible dans les premières minutes (gasps) et ne doit pas être confondue avec une respiration normale.

Dossier : Comptes rendus des 17es JIRD
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La nécrolyse épidermique (NE), qui inclut les syndromes de Stevens-Johnson et de Lyell (ou nécrolyse épidermique toxique), est la toxidermie la plus grave. Il s’agit d’un spectre nosologique selon le pourcentage de la surface décollée-décollable. La maladie est induite par des médicaments dans 85 % des cas, parfois avec une prédisposition génétique (Asie notamment). Dans 15 % des cas, la NE peut être idiopathique, survenir en contexte auto-immun (lupus-Lyell) ou être induite par des facteurs infectieux, notamment chez l’enfant (Mycoplasma pneumoniae).

Dossier : Comptes rendus des 17es JIRD
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Une bactériémie se définit par la présence de bactéries dans le sang. Le diagnostic d’une bactériémie est communément réalisé par la culture du sang, autrement dit les hémocultures. Ces hémocultures permettent d’isoler les bactéries dites pyogènes, c’est-à-dire par ordre de fréquence les staphylocoques dorés, les entérobactéries, les pneumocoques, etc.

Dossier : Pathologies d’importation
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Les voyages internationaux sont en augmentation en 2022, sans retrouver les niveaux de la période précédant la pandémie de Covid-19. Cette pathologie a déstabilisé les systèmes sanitaires, permettant une recrudescence des cas de paludisme et de fièvre jaune en Afrique subsaharienne.
La consultation pré-voyage devra s’attacher à véhiculer les messages de prévention antivectorielle et à mettre à jour les calendriers vaccinaux, y compris lors des voyages en Europe. Une attention particulière devra être portée aux maladies à transmission sexuelle, notamment le VIH en proposant la PrEP si nécessaire et, plus récemment, le virus Monkeypox circulant de manière inédite dans la communauté homosexuelle.

Dossier : Pathologies d’importation
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Les infections sexuellement transmissibles (IST) concernent plusieurs millions de personnes et doivent être recherchées chez les patients revenant de voyage. Parmi les IST les plus fréquentes, on note la syphilis, les infections à Neisseria gonorrhoeae, Chlamydia trachomatis, Trichomonas vaginalis ou encore l’HPV. Le bilan de dépistage doit être adapté au patient et à ses pratiques sexuelles notamment. Ces infections sont souvent asymptomatiques, mais avec des conséquences parfois importantes en l’absence de traitement.

Dossier : Pathologies d’importation
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Les arboviroses correspondent à un groupe d’infections virales transmises par des arthropodes dont les manifestations cliniques sont variées : patient asymptomatique, syndrome polyalgique fébrile, fièvre hémorragique ou encore méningoencéphalite. L’éruption cutanée et le prurit sont fréquents, bien que non spécifiques.
Les principales arboviroses sont la dengue, le chikungunya et le virus Zika. Le changement climatique modifie l’étendue de ces pathologies sur des territoires où elles étaient jusqu’alors inhabituelles, comme en France métropolitaine.

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