
Editorial
Le prurit est une sensation désagréable conduisant au besoin de…
Le prurit est une sensation désagréable conduisant au besoin de…
Les urgences en pathologie génitale féminine et masculine sont principalement liées à une infection bactérienne ou virale, parfois sexuellement transmissible, souvent douloureuse, dont la prise en charge diagnostique et thérapeutique est du ressort du dermatologue.
Plus rarement, celui-ci devra savoir évoquer une urgence non dermatologique et adresser la patiente en gynécologie (bartholinite) ou le patient en urologie (paraphimosis, gangrène périnéale de Fournier).
Les urgences diagnostiques et thérapeutiques en dermatologie impliquent une altération de l’état général, une atteinte d’organe associée voire, dans les cas les plus graves, une mise en jeu du pronostic vital ou fonctionnel d’un patient. La contagiosité d’une pathologie constitue également une urgence thérapeutique d’un point de vue de la santé publique.
Cet article a pour objectif de passer en revue les pathologies que nous considérons comme des urgences diagnostiques et thérapeutiques, tout en expliquant en quoi ce sont des urgences, quels sont les signes de gravité à rechercher et comment orienter les patients lorsque la prise en charge n’est pas uniquement dermatologique. Nous vous proposons également un algorithme décisionnel basé sur la sémiologie (algorithme 1).
Les consultations aux urgences pédiatriques pour un motif dermatologique sont nombreuses, bien que les réelles urgences dermatologiques soient rares. L’urgence est surtout celle ressentie par les parents, les lésions cutanées pouvant être affichantes et source d’anxiété.
En sus des urgences dermatologiques communes à celles des adultes, voici quelques pathologies dermatologiques plus spécifiques des nourrissons et des enfants, à ne pas méconnaître. Cet article n’a pas pour but de lister toutes les urgences de façon exhaustive.
Si 10 % des motifs de consultation chez les praticiens des…
Le lichen scléreux et le lichen plan sont des pathologies dermatologiques à expression cutanéomuqueuse chronique et récidivante dont la cause est inconnue mais pour lesquelles des facteurs étiologiques auto-immuns et génétiques sont suspectés.
Le dépistage et le traitement précoce, ainsi que le suivi prolongé, sont nécessaires devant le risque de complications fonctionnelles et de développement de lésions précancéreuses et cancéreuses de ces deux affections.
Plus spécifiques des muqueuses génitales et communes aux deux sexes, la vulvite et la balanite de Zoon sont des entités discutées.
Certaines dermatoses génitales sont spécifiques à l’homme. Parmi elles, la lymphangite sclérosante et la maladie de Mondor du pénis ne doivent pas être confondues, chacune nécessitant un bilan étiologique et une prise en charge spécifiques. Le kyste du raphé médian, de diagnostic clinique facile, peut nécessiter une exérèse chirurgicale. Enfin, les balanites non spécifiques, qu’elles soient chroniques ou récidivantes, constituent un motif fréquent de consultation, source d’anxiété pour le patient et de difficulté diagnostique et thérapeutique pour le dermatologue.
Les lésions non tumorales de la sphère ano-génitale sont soit…
L’acné sévère du nourrisson est une pathologie rare dont l’histoire…
La génétique a fait des progrès très importants et de nombreux gènes de prédisposition au cancer ont été identifiés, permettant de mettre en place, dans les familles concernées, un conseil génétique adapté et une prise en charge spécifique. Dans ce cadre, la consultation d’oncogénétique est une étape clé permettant l’information des familles, la réalisation éventuelle d’un diagnostic moléculaire et un conseil génétique adapté.
En oncodermatologie, les pathologies concernées sont la prédisposition au mélanome, le syndrome de Gorlin, le Xeroderma pigmentosum, le syndrome de Birt-Hogg-Dubé, la cylindromatose familiale, le syndrome de Ferguson-Smith et le syndrome de Muir-Torre.