cas clinique

Cas clinique
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Un homme de 60 ans originaire du Bangladesh, greffé rénal depuis plus de 20 ans pour une néphropathie d’origine indéterminée, consultait pour des troubles pigmentaires évoluant de façon progressive depuis au moins 5 ans. Il n’avait pas d’antécédents personnels notables en dehors de la greffe et ne rapportait pas d’antécédents familiaux particuliers. Son traitement immunosuppresseur comportait une corticothérapie générale à faible dose, du tacrolimus et du mycophénolate mofétil. Sur le plan dermatologique, le diagnostic de vitiligo avait été proposé, mais en raison de l’échec des dermocorticoïdes et du tacrolimus topique, le patient était demandeur d’un second avis.

Cas clinique
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En février, monsieur G., âgé de 53 ans, paysagiste, consulte, adressé par son hépatologue pour un avis spécialisé concernant ses lésions des mains et des avant-bras (fig. 1). L’examen attentif constate des érosions arrondies post-­bulleuses d’âges différents touchant les faces dorsales des mains (fig. 2 à 4) ainsi que des lésions de fragilité cutanée et cicatricielles hypochromes des avant-bras (fig. 5 et 6). Il était suivi par un hépatologue pour une hépatite cytolytique chronique (SGOT 147 UI/L, SGPT 144 UI/L) avec gamma GT élevée (273 UI/mL) dont l’étiologie restait indéterminée et une augmentation majeure de la ferritine sérique (plus de 1 400 ng/mL). Une recherche du gène de l’hémochromatose (gène HFE) était négative. Les sérologies du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), des hépatites B et C étaient négatives. Une hépatite virale E était suspectée au moment de la consultation.