allergie

Dossier : Prurits
0

Le prurit psychogène est induit par des facteurs psychiques. Il est bien différent d’un prurit idiopathique et ce n’est en aucun cas un diagnostic d’élimination. Le diagnostic doit s’appuyer sur des critères négatifs ainsi que sur des critères positifs. Des facteurs neurophysiologiques mais aussi psychopathologiques l’expliquent très bien. L’annonce du diagnostic doit être prudente et le traitement repose sur des psychotropes et une psychothérapie.

Dossier : Prurits
0

Le prurit, défini comme “la sensation déplaisante qui provoque le besoin de se gratter” est un motif fréquent de consultation en dermatologie. Lorsqu’il est isolé, sans signe cutané, “nu”, sine materia, l’interrogatoire et l’examen clinique peuvent parfois permettre d’en établir la cause. Néanmoins, lorsque le prurit est chronique, des explorations paracliniques sont nécessaires afin d’en rechercher la cause.
En dehors du traitement étiologique, des traitements symptomatiques peuvent être efficaces. Ils diffèrent selon la cause du prurit et doivent parfois s’accompagner d’une prise en charge psychologique tant le retentissement psychologique de ce prurit peut s’avérer important.

Dossier : Prurits
0

Le prurit neuropathique survient lors d’une lésion ou d’une dysfonction des voies de conduction nerveuse du prurit, allant des fibres nerveuses périphériques jusqu’au système nerveux central. Les causes de prurit neuropathique sont variées, affectant le système nerveux central ou plus souvent le système nerveux périphérique. Les étiologies les plus fréquentes sont le prurit post-zostérien, les neuropathies de compression (notalgie paresthésique et prurit brachioradial) et les neuropathies des petites fibres.
Le diagnostic repose sur l’examen clinique, et parfois des biopsies cutanées ou de l’imagerie.
Le traitement est complexe, faisant notamment appel aux anesthésiques locaux ou à la capsaïcine pour les prurits localisés et aux anticonvulsivants comme la prégabaline ou la gabapentine pour les prurits diffus.

Dossier : Prurits
0

Le prurit est un motif fréquent de consultation en dermatologie. Il est associé à la plupart des dermatoses. Le diagnostic étiologique est facile lorsque le prurit est associé à des signes cutanés spécifiques. Il est plus difficile lorsque le prurit est isolé ou seulement accompagné de lésions de grattage.
La prise en charge thérapeutique est basée sur le traitement de la dermatose sous-jacente associé à l’application d’émollient.
Dans les années futures, l’amélioration des connaissances de la physiopathologie complexe du prurit va permettre d’enrichir l’arsenal thérapeutique.

Revues générales
0

L’utilisation dans de nombreux domaines des substances parfumantes explique une grande fréquence de sensibilisation. L’eczéma de contact est la manifestation allergique la plus souvent observée.
L’exploration de ces allergies se fait par les tests épicutanés, qui confirment l’allergie aux substances parfumantes et permettent d’éviter une récidive.
Une déclaration en cosméto-vigilance, même s’il ne s’agit pas d’un effet indésirable grave, est utile pour faire évoluer les connaissances et envisager d’éventuelles mesures de restriction ou d’interdiction.

Dossier : Dermatoses professionnelles
0

L’allergie cutanée est fréquente chez les esthéticiennes. Il s’agit essentiellement de dermatites de contact allergiques et plus rarement d’urticaires de contact.
Les principaux allergènes sont les conservateurs, les composants de parfums et les résines à base d’acrylates et de méthacrylates pour ongles.
Le diagnostic étiologique nécessite des tests allergologiques avec la batterie standard européenne, les batteries spécialisées et les produits professionnels.
La prévention repose sur la réduction des irritants et l’éviction complète du contact avec les allergènes en cause. Selon les substances chimiques, ces affections sont réparées au titre de plusieurs tableaux de maladies professionnelles.

Dossier : Dermatoses professionnelles
0

Le choix d’un gant protecteur adapté est capital dans la prévention des dermatites de contact irritatives et allergiques professionnelles. Cet article d’équipement de protection individuelle (EPI : gant) entraîne parfois des réactions cutanées allergiques immédiates, à type d’urticaires de contact (notamment avec les protéines de latex) ou retardées, à type d’eczémas allergiques de contact [1]. Devant un eczéma des mains et des poignets, il convient de savoir évoquer le rôle potentiel des gants portés. Ceux-ci constituent une cause majoritaire d’allergie cutanée au caoutchouc d’origine professionnelle.
Parmi les composants variés, les accélérateurs de vulcanisation des gants en caoutchouc (thiurames surtout mais aussi benzothiazoles, carbamates et, plus rarement, thiourées), ainsi que les antioxydants (IPPD), présents dans les caoutchoucs noirs, sont particulièrement à retenir.
Certains constituants de gants en matière plastique peuvent être en cause dans l’apparition de dermatites de contact allergiques. Celles-ci semblent toutefois moins fréquentes que celles dues aux gants en caoutchouc. Elles sont peut-être sous-estimées.
Une bonne connaissance des matériaux des gants et de leurs risques est indispensable pour réaliser une enquête allergologique cutanée précise et proposer ensuite des gants de substitution adaptés à chaque patient.

Dossier : Dermatoses professionnelles
0

Les dermatoses allergiques aux résines époxydiques sont les dermatites de contact dues aux matières plastiques les plus fréquentes. Elles sont souvent à l’origine de lésions graves et étendues de type dermatite aéroportée.
Les formules chimiques des composants très variés de ces résines sont très complexes. Les tests épicutanés commerciaux disponibles sont souvent insuffisants et des études chimiques détaillées doivent être menées dans les multiples industries qui utilisent ces résines : construction navale et aéronautique, bâtiment, peintures et fabrication d’objets multiples. Des tests appropriés pourront ainsi être pratiqués et des mesures de prévention adaptées mises en œuvre.
En France, il existe plusieurs tableaux de maladies professionnelles permettant leur prise en charge.