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Revues générales
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La dermatite atopique (DA) est une dermatose inflammatoire prurigineuse, chronique, touchant environ 20 % des enfants mais aussi de nombreux adultes. Le dermatologue est en première ligne face à un arsenal thérapeutique qui s’étoffe et à des patients parfois démotivés et dans l’attente d’un traitement efficace. Faisons le point sur les traitements déjà disponibles et ceux à venir.

Revues générales
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L’hidradénite suppurée (HS) ou maladie de Verneuil est une maladie inflammatoire chronique caractérisée par des lésions inflammatoires douloureuses ou suppuratives principalement localisées dans les grands plis. Elle touche de 0,05 à 4,1 % de la population, mais est probablement sous-diagnostiquée en raison d’une méconnaissance de la maladie, plus particulièrement au stade précoce.
L’HS est une maladie hétérogène tant sur le plan clinique, avec des formes plus ou moins sévères ou plus ou moins inflammatoires, que sur le plan pathogénique, même si l’hyperplasie de l’épithélium folliculaire semble être au centre du processus de développement. L’hétérogénéité de la maladie sous-tend une physiopathologie multifactorielle avec l’intrication de facteurs génétiques, immunitaires, bactériens et environnementaux. Le traitement repose sur une stratégie médico-chirurgicale qui est fonction de la sévérité de l’atteinte, du caractère localisé ou diffus des lésions et du type de lésions cliniques. L’éducation et l’accompagnement du patient jouent également un rôle clé dans sa prise en charge.

Dossier : Prise en charge des pathologies ano-génitales inflammatoires
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L’anus est une zone de transition anatomique et histologique. Les pathologies inflammatoires concernent aussi bien des dermatoses inflammatoires bien connues des dermatologues ayant une expression sur la marge anale que des pathologies plus spécifiques devant être reconnues car nécessitant une prise en charge proctologue dédiée.
Les différentes entités discutées ici ne sont pas exhaustives mais représentent plutôt un panorama soit des maladies les plus fréquentes, soit des maladies pouvant entraîner un retentissement fonctionnel important.

Dossier : Dermatoses professionnelles
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Le choix d’un gant protecteur adapté est capital dans la prévention des dermatites de contact irritatives et allergiques professionnelles. Cet article d’équipement de protection individuelle (EPI : gant) entraîne parfois des réactions cutanées allergiques immédiates, à type d’urticaires de contact (notamment avec les protéines de latex) ou retardées, à type d’eczémas allergiques de contact [1]. Devant un eczéma des mains et des poignets, il convient de savoir évoquer le rôle potentiel des gants portés. Ceux-ci constituent une cause majoritaire d’allergie cutanée au caoutchouc d’origine professionnelle.
Parmi les composants variés, les accélérateurs de vulcanisation des gants en caoutchouc (thiurames surtout mais aussi benzothiazoles, carbamates et, plus rarement, thiourées), ainsi que les antioxydants (IPPD), présents dans les caoutchoucs noirs, sont particulièrement à retenir.
Certains constituants de gants en matière plastique peuvent être en cause dans l’apparition de dermatites de contact allergiques. Celles-ci semblent toutefois moins fréquentes que celles dues aux gants en caoutchouc. Elles sont peut-être sous-estimées.
Une bonne connaissance des matériaux des gants et de leurs risques est indispensable pour réaliser une enquête allergologique cutanée précise et proposer ensuite des gants de substitution adaptés à chaque patient.

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