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Revues générales
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L’urticaire aiguë a une définition évolutive. La durée d’un épisode ne dépasse pas 6 semaines. Au-delà de 6 semaines, on parle d’urticaire chronique. Le plus souvent, aucune cause n’est retrouvée. Les causes responsables sont, par ordre décroissant, les infections, les réactions médicamenteuses puis les allergies alimentaires. Parmi les infections, les virus sont le plus souvent impliqués. Les causes alimentaires, bien que fréquemment alléguées par les patients, sont très minoritaires.
Il n’est pas nécessaire de faire un bilan dans les formes bénignes rapidement résolutives. En revanche, un bilan allergologique est indispensable en cas de signes systémiques ou de choc anaphylactique à la recherche d’une allergie médicamenteuse ou alimentaire.

Peau et médecine légale
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Une patiente de phototype IV a présenté dans les suites immédiates d’un peeling au TCA (acide trichloracétique) à 20 % une réaction inflammatoire importante avec œdème inflammatoire du front, des pommettes, des mâchoires et du menton.
Afin de prévenir l’hyperpigmentation post-inflammatoire (HPPI), la dermatologue a prescrit à cette patiente le trio de Kligman (association hydroquinone, corticoïde et rétinoïde) ainsi qu’une
photoprotection 50 même si l’incident a eu lieu en hiver.
Au fil des différentes consultations, les lésions centro-faciales à la fois inflammatoires et pigmentaires se sont estompées.

Dossier : Tumeurs cutanées de l’enfant
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La très grande majorité des tumeurs de l’enfant sont bénignes et le diagnostic est le plus souvent clinique, surtout pour les lésions pigmentaires, vasculaires ou virales. Il se base sur l’âge de survenue, la topographie, le nombre, l’aspect (couleur, pilosité), la consistance de la tumeur, son caractère douloureux ou prurigineux ainsi que son évolution. En cas de doute diagnostique, une échographie cutanée peut être utile, voire une IRM. Parfois, seul l’examen histologique apportera le diagnostic de certitude.
Devant la multitude des étiologies possibles, seuls les tumeurs bénignes et les hamartomes les plus fréquents ou pouvant révéler une maladie à connaître seront abordés.

Dossier : Vitiligo
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Le vitiligo est la cause la plus fréquente de dépigmentation et sa prévalence mondiale estimée varie entre 0,5 % et jusqu’à 8 % dans certaines régions de l’Inde. La physiopathologie de la maladie est complexe, avec une probable prédisposition génétique et l’intervention de l’auto-immunité dans toutes les formes de la maladie.
La peau joue un rôle important dans notre interaction avec le monde et toute modification de la couleur de la peau peut avoir des conséquences psychologiques importantes. En ce sens, le vitiligo a un impact majeur sur la qualité de vie.
Dans cette revue, nous allons détailler les données les plus récentes sur l’épidémiologie du vitiligo et son impact en termes de qualité de vie.

Peau et médecine légale
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Une jeune patiente née en 1989 était suivie par le dermatologue de la famille, adolescente pour de l’acné (traitée par Roaccutane©) puis pour ses nævi. Sur les recommandations de son dermatologue elle consultait en 2005 un chirurgien plasticien pour exérèse d’un nævus pigmentaire du 4e orteil du pied gauche à titre préventif. Au final, la lésion de l’orteil était retirée par celui-ci avec deux autres nævi : un jugal droit et un cervical droit en 2009, en ambulatoire. Concernant ces trois lésions pigmentaires, celles-ci étaient apparues dans l’enfance. Nous ne disposons pas de photos ni d’autres renseignements.

Revues générales
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Expliquer ne suffit pas : il faut pouvoir déconstruire des schémas anciens pour pouvoir en accepter de nouveaux. Il faut s’aimer un peu pour avoir envie de se faire du bien. L’alliance thérapeutique est une rencontre entre l’émotionnel et le rationnel. La corticophobie est l’un des obstacles à cette rencontre. La meilleure réponse est l’attitude éducationnelle, à promouvoir en consultation individuelle et à ne pas réserver uniquement aux programmes hospitaliers.

Dossier : Lymphomes cutanés
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La classification OMS-EORTC des lymphomes cutanés a été revue en 2018, la version antérieure datant de 2005. Cette nouvelle classification internationale et les dernières données de la littérature ont fait évoluer les concepts nosologiques des lymphomes cutanés : nouvelles entités provisoires (lymphome acral CD8+ primitivement cutané, ulcère muco-cutané EBV+), évolution nosologique de certaines entités (lymphoprolifération T CD4+ à petites et moyennes cellules primitivement cutanée, infection chronique active EBV) et nouvelles connaissances sur des entités classiques (mycosis fongoïde pilotrope, papuloses lymphomatoïdes, lymphome B à grandes cellules primitivement cutané de type jambe).

L'année thérapeutique 2020
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L’acné est une pathologie fréquente, de diagnostic le plus souvent aisé. Cependant, certaines formes peuvent être difficiles à traiter et entraîner un retentissement psychologique important sur les patients et leur famille. La prise en charge de l’acné continue d’évoluer avec de nouvelles molécules disponibles et de récentes publications pour optimiser l’utilisation des thérapies usuelles.

Revues générales
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Parmi les différents types d’eczéma, la dermatite atopique est la dermatose la plus fréquente. Staphylococcus aureus est présent sur la peau de jusqu’à 90 % des patients atteints de cette affection. La colonisation bactérienne et les facteurs de virulence du staphylocoque sont à l’origine d’une inflammation cutanée.
Des topiques alliant dermocorticoïde et antibiotique, comme l’association bétaméthasone et acide fusidique cliniquement évaluée, sont indiqués pour le traitement de l’eczéma lorsqu’une infection bactérienne secondaire est confirmée ou suspectée.
L’une des principales préoccupations liées à l’utilisation d’antibiotiques topiques est l’émergence d’une potentielle résistance. Il a été montré que le respect de la posologie du traitement topique par l’acide fusidique est fondamental dans la prévention de l’émergence de résistances chez S. aureus.

Dossier : Plaies chroniques en pratique
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Les ulcères de jambes (UDJ) sont un motif fréquent de consultation en dermatologie. L’examen clinique manque de sensibilité et de spécificité pour faire le diagnostic d’ulcère veineux. Tout UDJ doit donc avoir un écho-Doppler veineux des membres inférieurs, l’insuffisance veineuse restant la première cause d’UDJ.
La prise d’index de pression systolique est systématique : s’ils sont anormaux, alors un écho-Doppler artériel doit être prescrit. La biopsie cutanée est à effectuer en cas d’atypies cliniques ou de façon systématique en cas de non-cicatrisation après 6 mois/1 an. Le prélèvement bactériologique systématique n’a aucun intérêt, pas plus que l’imagerie. Le reste des examens complémentaires doit se discuter au cas par cas.