Slider Petit Gauche

Revues générales
0

Les brûlures sont une forme courante de traumatisme infantile, résultant souvent d’échaudures et de chaleur de contact, mais aussi de flammes, de frictions, de sources électriques et chimiques. Il s’agit d’un événement douloureux, qui nécessite des ressources importantes et qui est souvent associé à des cicatrices, à la formation des contractures et à une invalidité à long terme.

Revues générales
0

Les condylomes sont principalement dus aux papillomavirus humains non oncogènes et sont une infection sexuellement transmissible. La prise en charge de ces lésions est peu codifiée et souvent complexe pour le praticien. Certaines situations cliniques comme les condylomes récidivants et/ou multiples, mais aussi leur présence chez des populations spécifiques (immunodéprimés ou chez les femmes enceintes), nécessitent un ajustement de ses pratiques habituelles. Les principaux traitements utilisés sont les traitements ablatifs, immunomodulateurs, chimiques (appliqués par le patient ou le médecin) et sont à adapter aux patients. Une prise en charge multidisciplinaire est parfois nécessaire.

Revues générales
0

L’immunothérapie a révolutionné la prise en charge thérapeutique en cancérologie avec des taux de réponse thérapeutique inégalés et parfois extrêmement durables dans le mélanome métastatique et de nombreux cancers. Les molécules utilisées à ce jour en dermatologie sont les anti-PD-1 (nivolumab, pembrolizumab), les anti-CTLA-4 (ipilimumab) et les anti-PDL-1 (avelumab). Celles-ci entraînent des effets secondaires immunomédiés chez plus de 60 % des patients traités ; la peau étant l’organe le plus concerné. Le dermatologue est au cœur de la prise en charge de ces complications en tant que prescripteur des immunothérapies dans les tumeurs cutanées, mais aussi en tant que spécialiste d’un organe particulièrement affecté par ces traitements.

Revues générales
0

Le vitiligo est une maladie auto-immune dont d’origine lymphocytaire T est désormais bien établie. Pour autant, les traitements immunosuppresseurs ou modulateurs classiques sont décevants, et aucun traitement efficace ne s’est imposé actuellement. L’arrivée des JAK inhibiteurs change la donne. En bloquant plusieurs voies cytokiniques, notamment la voie Th1 (IFN-g avant tout), ces molécules se révèlent très efficaces, bien tolérées, et les essais de phase III avec le ruxolitinib topique (qui sera la première molécule de la classe disponible) révèlent des taux de repigmentation bien supérieurs à tous les traitements antérieurs. D’autres molécules de cette famille sont désormais en cours d’évaluation, et une page nouvelle s’ouvre ainsi dans le traitement du vitiligo.

Revues générales
0

Depuis une vingtaine d’années, la prise en charge du psoriasis modéré à sévère a été complètement révolutionnée par le développement des biothérapies. Celles-ci permettent une amélioration notable de la qualité de vie en contrôlant l’inflammation chronique. Ces traitements biologiques permettent une prise en charge globale du patient, de ses symptômes et de ses comorbidités.
On ne se pose désormais plus la question de la possibilité de traiter les patients atteints de psoriasis mais plutôt quel traitement choisir pour quel patient, à quel moment.
Un traitement précoce, dans les premières années d’apparition de la maladie aurait-t-il un impact sur l’évolution future de la dermatose inflammatoire chronique ? Peut-on espérer changer le cours de la maladie pour nos patients ?

Revues générales
0

Cet article a pour but de décrire les différentes pathologies pouvant se présenter sous forme d’œdème du visage. Elles peuvent être d’ordre immuno-allergologiques, inflammatoires, infectieuses, métaboliques, médicamenteuses, tumorales ou vasculaires. On distingue les œdèmes aigus des œdèmes chroniques où, bien que pouvant être fluctuants, le visage ne revient jamais à un état normal. Les angioœdèmes histaminiques sont les causes les plus fréquentes d’œdème du visage. L’œdème isolé du visage persistant sans signe accompagnateur est rare. Il devra faire évoquer en priorité, et selon la présentation clinique, un syndrome cave supérieur, un lymphome, une granulomatose orofaciale, un syndrome du Morbihan ou une parasitose.

L’année thérapeutique 2022
0

Dans le mélanome, malgré des progrès thérapeutiques constants depuis 10 ans, une partie des patients vont finir par décéder de leur maladie. Le nombre des traitements augmente plus vite que notre compréhension des séquences thérapeutiques optimales et des populations réellement bénéficiaires. Depuis 5 ans, la tendance consiste à traiter les patients de plus en plus tôt, aux stades III, et désormais aux stades IIB/IIC. Ces thérapies adjuvantes réduisent le risque de récidive pour une fraction seulement des patients, que l’on ne sait déterminer au préalable en routine. L’avenir semble être à la stratégie néoadjuvante, pour l’instant évaluée dans des essais avec de petits effectifs et encore peu de recul. L’efficacité des traitements en cas d’immunorésistance reste limitée, sans compter leur accessibilité (pas d’AMM pour le lenvatinib dans le mélanome, coût élevé et difficultés d’accès aux traitements par lymphocytes infiltrant la tumeur [TIL]).

Revues générales
0

Pendant longtemps, on a pensé qu’il existait une allergénicité croisée entre les pollens de graminées et les allergènes végétaux non polliniques présents dans les tiges et les feuilles des végétaux.
La publication de cas cliniques très particuliers comme l’allergie au jus de pelouse a permis d’expliquer certaines situations cliniques insolites par des réactions adverses, allergiques ou non, vis-à-vis des végétaux. C’est le cas de diverses réactions cutanées allergiques ou toxiques, de l’anaphylaxie associée à la pratique de la luge d’été, de certaines anaphylaxies après passage ou course dans des hautes herbes, des phytodermatoses dont le prototype est la dermite des prés. Il faut cependant éliminer les diverses anaphylaxies d’effort, l’asthme induit par l’exercice physique et les angiœdèmes récidivants.
Les syndromes inhabituels d’anaphylaxie décrits dans cette revue sont proches les uns des autres et certainement multifactoriels, survenant tout autant chez des individus non atopiques qu’atopiques, L’effort physique, le stress, les émotions, la chaleur, l’abrasion des téguments favorisant le passage transcutané des allergènes sont des facteurs associés qui aggravent les symptômes. En dehors de la dermite des prés, certaines de ces situations sont mal connues.