Revues générales

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Les infections fongiques humaines sont très fréquentes. Elles affectent tous les genres, les âges, les milieux socio-économiques et toutes les régions. Les actualités en dermato-mycologie concernent les aspects génétiques, cliniques, diagnostiques et thérapeutiques. La prédisposition génétique ou familiale aux infections fongiques implique des molécules ayant un rôle dans la défense immunitaire contre les champignons tel que les récepteurs Dectin-1, la CARD9, le facteur STAT et le gène DEFB4.
Sur le plan clinique, les dermatophyties génitales pourraient avoir, selon certains cas rapportés, une transmission sexuelle. En plus des classiques examens diagnostiques des mycoses, de nouvelles méthodes de biologie moléculaire de diagnostic et de typage telles que différents types de PCR et la spectrométrie de masse MALDI-TOF voient le jour.
Les nouveaux traitements comme la terbinafine, l’itraconazole et le fluconazole sont au moins aussi efficaces que la griséofulvine dans le traitement des teignes tondantes à Trichophyton. Enfin, de nouvelles molécules topiques comme le luliconazole, la naftifine, l’efinaconazole et le tavaborole viennent s’ajouter aux topiques déjà présents dans le traitement des dermatophyties de la peau et des ongles.

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Une véritable révolution thérapeutique a eu lieu dans le mélanome métastatique depuis 2011 grâce aux immunothérapies et aux thérapies ciblées. À ce jour, le traitement de 1re intention des mélanomes mutés BRAF est l’association d’inhibiteurs de BRAF et de MEK, et celui des mélanomes BRAF sauvage est l’anti-PD-1.
L’intérêt de traiter précocement les patients mutés par immunothérapie reste à évaluer. L’apparition de résistances secondaires en cours de thérapies ciblées est une vraie problématique et pourrait être limitée grâce à un traitement intermittent ou séquentiel. Après échappement thérapeutique, l’ajout d’une 3e molécule choisie selon les mécanismes de résistance apparus est en cours d’étude. Les options thérapeutiques pour les patients BRAF sauvages restent limitées avec de l’espoir dans les associations de thérapies ciblées et d’immunothérapies. La gestion de la tolérance de traitements utilisés sur des durées prolongées est essentielle.

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Chaque année dans le monde, on dénombre des centaines de millions d’interventions chirurgicales, de traumatismes et de brûlures cutanées sévères nécessitant des soins. De nombreuses innovations se réfèrent aux différences entre cicatrisation fœtale et post-natale pour tenter de réorienter les cascades d’interactions cellulaires ou cytokiniques vers une régénération de type fœtale sans cicatrice visible. L’orientation de la réponse inflammatoire précoce semble primordiale.
En 2017, les mesures conventionnelles de prise en charge précoce restent fondamentales et irremplaçables : occlusion-compression et utilisation si nécessaire de corticoïdes. Des protocoles émergents, efficaces et prometteurs de prise en charge moléculaire ou physique ont vu le jour ces 15 dernières années, notamment dans le domaine des lasers et de la chémo-immobilisation par la toxine botulique pour le visage et le cou.

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Le lichen plan érosif est la forme la plus fréquente de lichen plan vulvaire et nécessite dans tous les cas une recherche des autres sites potentiellement atteints.
Son évolution est chronique, souvent atrophiante, rendant à long terme le diagnostic différentiel parfois difficile avec un lichen scléreux.
Son traitement est long, difficile, imparfait. Il nécessite parfois de la physiothérapie (kinésithérapie vaginale manuelle ou avec une sonde) afin de lutter contre les synéchies vaginales très invalidantes.
Le lichen plan non érosif doit faire partie de la liste des dermatoses vulvaires érythémateuses et prurigineuses. L’atteinte des espaces interlabiaux présente toutes les caractéristiques du lichen plan cutané et son traitement corticoïde local est simple.

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Aussi utile dans son rôle de protection que dans l’expression du visage, quand le sourcil vient à manquer, la gêne est vite patente. De nombreuses pathologies peuvent être responsables d’une alopécie des sourcils, dont les causes classiques affectant les cheveux, qu’elles soient cicatricielles ou non cicatricielles, congénitales ou acquises.
Les sourcils peuvent toutefois être une zone de prédilection, voire apporter un signe diagnostique en faveur de certaines pathologies dermatologiques ou plus générales. Les traitements doivent être adaptés à cette spécificité topographique.

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