Revues générales

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Les manifestations cutanées au cours d’une hémopathie sont très nombreuses et très variées. L’apparition de lésions spécifiques ou d’une dermatose satellite peut révéler une hémopathie jusque-là inconnue ou indiquer l’aggravation d’une hémopathie jusque-là stable.
À cause de la neutropénie, les signes d’infection cutanée sont parfois faussement rassurants. La prise en charge doit être précoce et approfondie. Les toxidermies sont plutôt cytotoxiques. L’exanthème maculopapuleux a un diagnostic étiologique laborieux, pouvant révéler une virose, une réaction médicamenteuse, une lymphadénopathie angio-immunoblastique ou le rejet aigu d’une greffe de moelle.

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Les premières recommandations françaises du psoriasis ont permis de faire une synthèse des stratégies thérapeutiques dans le psoriasis en plaques mais également dans les formes particulières de psoriasis et en fonction des comorbidités associées. Mais avec l’évolution rapide des biothérapies dans cette indication, ces recommandations sont déjà “anciennes”.
Dans cet article, nous discuterons de l’actualité des recommandations françaises et de la publication récente des nouvelles recommandations européennes.

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L’acné est une pathologie fréquente, de diagnostic le plus souvent aisé. Cependant, certaines formes d’acnés sévères peuvent être difficiles à traiter, comme l’acné fulminans, l’acné conglobata, les acnés récidivantes ou survenant chez des patients immunodéprimés.
Devant une acné sévère, certains diagnostics différentiels peuvent être discutés, notamment la maladie de Verneuil.
Par ailleurs, l’acné peut s’intégrer dans des syndromes plus complexes comme le SAPHO, le PAPA syndrome ou le PASH syndrome. La reconnaissance de ces formes particulières d’acnés difficiles est importante pour les choix thérapeutiques.

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La présence d’une éosinophilie sanguine et/ou tissulaire est une situation souvent rencontrée par le dermatologue. Il est important de distinguer les dermatoses fréquemment associées à une augmentation des éosinophiles dans le sang et/ou la peau, qui peut aider à leur diagnostic, des dermatoses dites éosinophiliques qui n’appartiennent à aucun autre cadre nosologique et dans lesquelles l’éosinophile semble être au cœur de la physiopathologie.
Les dermatoses éosinophiliques constituent un spectre continu avec de nombreuses formes de passage entre des entités bénignes – mais parfois difficiles à traiter – comme la folliculite pustuleuse à ésosinophiles et le syndrome de Wells, et des tableaux pouvant mettre en jeu le pronostic vital par l’atteinte d’autres organes : les syndromes hyperéosinophiliques.
Bien que rares, les syndromes hyperéosinophiliques doivent être connus du dermatologue compte tenu de la fréquence de l’atteinte dermatologique, de son caractère souvent inaugural et de la nécessité de rechercher systématiquement une atteinte cardiaque quand ce diagnostic est évoqué.

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Expliquer ne suffit pas : il faut pouvoir déconstruire des schémas anciens pour pouvoir en accepter de nouveaux. Il faut s’aimer un peu pour avoir envie de se faire du bien. L’alliance thérapeutique est une rencontre entre l’émotionnel et le rationnel. La corticophobie est l’un des obstacles à cette rencontre. La meilleure réponse est l’attitude éducationnelle, à promouvoir en consultation individuelle et à ne pas réserver uniquement aux programmes hospitaliers.

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La maladie de Still de l’adulte (MSA), décrite initialement par Bywaters en 1971, est une pathologie systémique inflammatoire rare atteignant l’adulte jeune avec une prédominance féminine. Bien que son origine soit encore mal connue, sa physiopathologie implique une réaction du système immunitaire inné avec un rôle central des cytokines pro-inflammatoires IL1β, IL6 et IL18.
La présentation clinique classique associe des pics fébriles vespéraux, des polyarthralgies et une éruption maculopapuleuse saumonée fugace concomitante de la fièvre. Des présentations cutanées atypiques et fixes sont également possibles, associées à un moins bon pronostic.
Le traitement est basé de façon empirique sur une corticothérapie et le méthotrexate. Plus récemment, les biothérapies telles que les anti-IL1β et les anti-IL6 ont montré leur efficacité dans des études contrôlées.

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Parmi les 17 maladies dites tropicales négligées considérées par l’OMS, 9 d’entre elles ont une présentation cutanée prédominante. Malgré un effort et des avancées considérables, ces maladies restent des fléaux mondiaux.
Depuis des décennies, seuls deux moyens thérapeutiques peuvent être considérés comme des avancées thérapeutiques significatives pour la leishmaniose cutanée : la miltéfosine et la thermothérapie. Les dernières recommandations de l’OMS publiées en 2018 uniformisent le traitement de la lèpre. Le Programme mondial de l’OMS vient d’être révisé dans le but d’éliminer la filariose lymphatique en tant que problème de santé publique dans 80 % des pays et d’éradiquer la dracunculose et le pian en 2030.
Enfin, la moxidectine et le fosravuconazole constituent de nouveaux espoirs thérapeutiques respectivement pour la gale et les mycétomes fongiques.

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L’arrivée de nouvelles thérapies dans la prise en charge de la dermatite atopique a entraîné une prise de conscience de la maladie dermatologique sur la surface oculaire chez de nombreux dermatologues.
Cette affection est effectivement responsable d’atteinte oculaire sévère avant même l’implication des thérapeutiques nécessaires à sa prise en charge. Cette situation de lien entre peau et œil se retrouve dans de nombreuses maladies dermatologiques. Dans le cas de la dermatite atopique, maladie et traitement vont être sources d’atteintes oculaires variées que nous allons aborder.

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La maladie de Behçet (MB) est une vascularite systémique des sujets jeunes touchant les artères et des veines de calibre variable. Les ulcérations muqueuses sont les principales manifestations de la MB et les atteintes cutanées sont très fréquentes. De nombreuses autres manifestations oculaires, neurologiques, vasculaires, articulaires et digestives peuvent survenir. La fréquence de l’antigène HLA-B51 varie de 40 à 60 % chez les sujets atteints, fréquence 2 à 3 fois supérieure à celle observée chez les individus témoins.
La MB peut être associée à une mortalité accrue en cas d’atteinte artérielle et une morbidité importante liée aux séquelles potentielles des atteintes oculaires et/ou neurologiques. Le traitement de première intention des formes cutanéo-articulaires repose sur la colchicine. L’aprémilast est une alternative intéressante dans les ulcérations buccales réfractaires et a une autorisation de mise sur le marché dans cette indication.

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Le rôle du dermatologue dans la prévention et le diagnostic du carcinome épidermoïde (CE) du pénis est capital. Il intervient dans la prise en charge de dermatoses reconnues comme facteurs de risque de CE du pénis telles que le lichen scléreux, dans le diagnostic et le traitement des lésions précancéreuses du pénis (néoplasie intra-épithéliale [NIE] HPV-induite [maladie de Bowen et papulose bowénoïde], NIE différenciée et hyperplasie épithéliale verruqueuse) et, enfin, dans le diagnostic du CE invasif du pénis dont le traitement sera essentiellement assuré par l’urologue.

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