Revues générales

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Le diagnostic biologique des angiœdèmes bradykiniques (AE-BK) repose en premier lieu sur l’exploration du C1 inhibiteur (C1Inh). En cas de déficit pondéral et/ou fonctionnel, une exploration du gène SERPING1 doit être entreprise si la suspicion clinique est un AE héréditaire. Le dosage de C1q et la recherche d’un anticorps anti-C1Inh peut donner des éléments en faveur d’un AE-BK par déficit acquis en C1Inh. Si le dosage fonctionnel de C1Inh est normal et que la suspicion clinique d’AE-BK héréditaire est forte, il faut envisager la recherche d’une mutation sur les gènes F12 ou PLG.
Le diagnostic biologique des AE-BK est complexe et il ne faut pas hésiter à consulter un spécialiste du centre national de référence des AE (CREAK) pour le faire valider.

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Un désir de grossesse, rarement verbalisé lors des premières consultations, peut rapidement être le sujet de préoccupation d’une patiente atteinte de psoriasis cutané, une fois les plaques prises en charge et la qualité de vie améliorée en conséquence.
La révolution thérapeutique des dernières années a permis de proposer des prises en charge plus personnalisées et nécessite plus de pédagogie auprès de nos patientes pour adapter les traitements de la phase préconceptionnelle, du 1er ou du 3e trimestre et, bien sûr, de l’allaitement. Cela ne sera réalisable qu’en connaissant parfaitement les limites de chaque molécule utilisée.

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Les inhibiteurs de JAK (ou JAKi), qui ont déjà fait la preuve de leur intérêt dans de nombreuses maladies inflammatoires chroniques, arrivent enfin en dermatologie. De nombreux JAKi sont en cours de développement très avancé dans la dermatite atopique (DA). Plusieurs études contrôlées de phase II
et III ont démontré l’efficacité particulièrement rapide des JAKi administrés par voie orale à la fois sur les lésions d’eczéma et sur le signe le plus invalidant de cette affection qu’est le prurit, avec un profil de tolérance rassurant chez des patients adultes atteints de DA modérée à sévère.
La biodisponibilité de ces petites molécules permet également leur développement sous forme topique, ce qui peut être particulièrement intéressant dans des formes plus légères de DA ou pour traiter certaines localisations comme le visage ou les mains.
Nul doute que les JAKi trouveront leur place à côté des biomédicaments comme le dupilumab dans l’arsenal thérapeutique qui ne cesse – enfin – de s’étoffer dans la DA.

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Le psoriasis est une maladie inflammatoire systémique associée à de nombreuses comorbidités qui vont lourdement impacter la vie quotidienne des patients atteints. Au moins 20 % des patients ayant un psoriasis peuvent avoir un rhumatisme psoriasique associé. Les manifestations cutanées du psoriasis précédant le plus souvent l’atteinte articulaire, son diagnostic et sa prise en charge rapide peuvent éviter les destructions articulaires et l’impotence fonctionnelle qu’il peut entraîner.
Malheureusement, de nombreuses études ont clairement mis en évidence un retard et un défaut de diagnostic fréquents potentiellement lourds de conséquences. Le dermatologue, en tant que praticien central impliqué dans le psoriasis, peut donc jouer un rôle majeur de sentinelle pour le dépistage, l’orientation et la prise en charge du rhumatisme psoriasique.

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En dépit des progrès thérapeutiques obtenus au cours de ces 30 dernières années, tant dans le domaine curatif que préventif avec la mise en œuvre du traitement de préexposition désigné par l’acronyme “PrEP”, l’épidémie du VIH reste active en France. Or, les dermatologues jouent un rôle majeur dans le contrôle de cette épidémie par l’identification des personnes nouvellement contaminées et celles non encore dépistées au travers des manifestations cutanées liées à cette infection. Mais ils doivent également s’inscrire dans le parcours de soins des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) compte tenu de la fréquence de certaines d’entre elles, cette population étant par ailleurs à haut risque de cancers ano-génitaux et cutanés.

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Le lupus chronique comprend un groupe de plusieurs pathologies incluant le lupus discoïde, le lupus engelure, la panniculite lupique ± le lupus tumidus (considéré par certains auteurs comme un sous-type à part). Le lupus chronique peut s’associer ou non à un lupus systémique.
La prise en charge de cette maladie est mal codifiée et le traitement repose sur la sévérité de la maladie, l’association ou non à un lupus systémique et de nombreux autres facteurs. Nous détaillerons dans cet article la prise en charge du lupus chronique en insistant sur celle du lupus discoïde.

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La dermatite atopique est une maladie inflammatoire chronique évoluant par poussées. Son évaluation objective est d’autant plus nécessaire que de nouveaux traitements sont désormais disponibles pour la prendre en charge.
Si différents scores ont été développés depuis le début des années 1990 pour évaluer la sévérité de l’atteinte clinique puis pour une auto-évaluation et enfin pour explorer les répercussions sur la qualité de vie, la plupart de ces scores sont complexes à calculer et nécessitent un entraînement pour être réalisés en un temps court.
Un nouveau score composite d’auto-évaluation, l’Atopic Dermatitis Control Tool (ADCT), a été développé pour évaluer le contrôle de la maladie. Il est simple, rapide d’utilisation et explore à la fois l’atteinte clinique et les répercussions sur la qualité de vie de la maladie.

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Les kinases de type JAK représentent un des maillons cruciaux impliqués dans la transmission des messages intercellulaires véhiculés par un grand nombre de cytokines pro-inflammatoires et de facteurs de croissance ou de différenciation. Leur inhibition par de petites molécules qui interférent directement avec leur fonctionnement est une voie d’avenir dans un nombre croissant d’affections prolifératives et surtout inflammatoires parfois “orphelines”.
Initialement utilisés en hématologie et en rhumatologie, ces inhibiteurs employés par voie systémique ou topique sont actuellement en plein développement en dermatologie avec un grand nombre d’essais en cours, notamment dans des affections aussi diverses que le psoriasis, la dermatite atopique, le vitiligo, la pelade et, plus récemment, dans d’autres affections inflammatoires incluant l’hidrosadénite suppurée, la sarcoïdose, le granulome annulaire ou encore la réaction du greffon contre l’hôte (GVH). Toutefois, le ratio bénéfice/risque reste à mieux définir dans plusieurs situations en dépit de résultats initiaux prometteurs.

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Le syndrome d’allergie induite par le baiser (SAIB) est une forme méconnue d’allergie par procuration. Il touche au moins 1 % de la population. Sa fréquence est peut-être sous-estimée, car il est ignoré ou non systématiquement recherché. Les symptômes vont du syndrome d’allergie orale, léger ou aggravé, à l’anaphylaxie pouvant mettre en jeu le pronostic vital.
Le diagnostic repose sur l’interrogatoire précisant les détails de la vie intime. Les symptômes, d’apparition rapide, sont le plus souvent traités par les antihistaminiques H1, seuls ou associés aux corticoïdes per os, les bêta-2 stimulants d’action rapide (asthme) et l’adrénaline (anaphylaxie).
La prévention repose sur l’information des patients et des familles.

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Le psoriasis cutané et le rhumatisme psoriasique (RPso) sont des maladies chroniques, multifactorielles, associées à des comorbidités notables, en particulier cardiovasculaires. Leur impact sur la qualité de vie des malades est supérieur à celui de la plupart des maladies chroniques. Les avancées dans la connaissance de leur physiopathologie et des cascades cytokiniques impliquées ont permis d’immenses avancées thérapeutiques ces 20 dernières années. De fait, des similitudes dans la physiopathologie et les comorbidités associées font considérer ces deux maladies comme faisant partie d’un même spectre.
Une prise en charge dermatologique et rhumatologique conjointe est souhaitable, la consultation commune étant une des options préférées des malades. Dans les formes associées aux MICI, une coopération étroite avec le gastroentérologue est également nécessaire.

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