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Dossier : Œil et peau
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Les manifestations ophtalmologiques des pathologies cutanées concernent surtout le segment antérieur de l’œil. La paupière a un revêtement cutané d’où le risque d’eczéma allergique, de dermatite atopique, de psoriasis…
Les conséquences sur la fonction visuelle de certaines pathologies dermatologiques courantes peuvent être majeures. La dermatite atopique, la rosacée ont des complications oculaires.
L’examen clinique spécialisé par l’ophtalmologiste devra donc être répété si nécessaire, pour guider la prise en charge thérapeutique.

Dossier : Œil et peau
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De par leur anatomie, les paupières sont fréquemment le siège d’eczémas liés à des allergènes de contact ou à des facteurs irritants. Les mains et l’air ambiant peuvent jouer un rôle prépondérant quant à la transmission de ces dermatites. Cependant, d’autres causes – statut atopique et fragilité congénitale de la barrière cutanée ou contact à des protéines animales – peuvent engendrer une dermatite des paupières.
Le diagnostic se basera sur un examen clinique minutieux, une anamnèse fouillée ainsi que sur la réalisation de tests épicutanés et de ROAT tests. Le traitement requiert l’application de dermocorticoïdes, voire d’immunomodulateurs topiques.

Dossier : Œil et peau
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L’œdème des paupières est une situation clinique classique en consultation dermatologique, qui nécessite une analyse séméiologique rigoureuse. La première étape consiste à distinguer l’œdème de simples hernies de la graisse rétro-orbitaire liées à l’âge, mais aussi d’un emphysème sous-cutané ou d’un hématome.
Les causes possibles d’œdème palpébral dépendent du côté uni ou bilatéral de l’atteinte, de l’existence ou non de symptômes oculaires et de l’évolutivité (œdèmes chroniques, aigus ou paroxystiques), de l’inflammation ou non des paupières.
Un œdème unilatéral est souvent de cause locorégionale : tumeur rétro-orbitaire, infection ou inflammation de voisinage, déficit neuromusculaire homolatéral, tandis qu’un œdème bilatéral est plus souvent de cause systémique : insuffisance rénale, hépatique, cardiaque, thyroïdopathie, prise médicamenteuse, infection virale, pour ne citer que les plus fréquentes.

Dossier : Pathologies génitales
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Le psoriasis génital est responsable d’un retentissement important sur la qualité de vie et sur la sexualité. Elle survient plus fréquemment chez les hommes qui ne sont pas circoncis. On distingue deux formes cliniques en fonction de l’absence ou non de circoncision.
La localisation génitale est parfois la seule et unique manifestation cutanée du psoriasis, ce qui peut poser des problèmes diagnostiques. La localisation génitale est souvent associée à un psoriasis inversé touchant les plis inguinaux et le pli interfessier. Une biopsie avec réalisation d’un examen anatomopathologique peut être utile en cas de doute diagnostique, en particulier en l’absence d’autres lésions cutanées évocatrices extragénitales.
Le traitement de première intention repose sur l’application quotidienne de dermocorticoïdes d’activité modérée ou forte sous la forme de crème. Il doit être associé à un certain nombre de mesures non médicamenteuses (port de vêtements non serrés, de sous-vêtements en coton, l’arrêt des topiques irritants et la réalisation d’une toilette avec un savon surgras).

Dossier : Pathologies génitales
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La problématique des vulvites érythémateuses prurigineuses récidivantes ou chroniques est très fréquente en pathologie vulvaire. Nous ne discuterons dans cet article que les candidoses et le psoriasis, et pas les dermites de contact ni le lichen plan érosif.
Une check-list précise lors de l’interrogatoire et de l’examen clinique permet une orientation diagnostique très avancée, le diagnostic final étant toujours confirmé par un prélèvement mycobactériologique vulvaire et vaginal.
Le traitement des candidoses récidivantes ou chroniques repose essentiellement sur le fluconazole per os. Le traitement de première intention du psoriasis génital est l’application de corticoïdes topiques avec ou sans dérivé de vitamine D.

Dossier : Pathologies génitales
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Le lichen scléreux et le lichen plan sont deux dermatoses inflammatoires fréquemment rencontrées en pathologie génitale masculine. Distinctes sur les plans clinique et histologique (malgré l’existence de formes de chevauchement entre ces deux entités), elles ont en commun :
une localisation génitale exclusive possible (prédominante pour le lichen scléreux, plus inconstante pour le lichen plan) ;
un risque d’évolution fibrosante du prépuce avec formation d’un phimosis ;
un plan de traitement faisant intervenir une corticothérapie locale très forte en première intention et une posthectomie en seconde intention ;
un caractère prénéoplasique avec un risque accru de survenue d’un carcinome épidermoïde du pénis.

Dossier : Pathologies génitales
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Le lichen scléreux vulvaire (LSV) comme le lichen plan (LP) vulvaire sont des affections dermatologiques d’évolution chronique et récidivante dont le traitement repose sur la corticothérapie locale, en utilisant plutôt un dermocorticoïde puissant de classe 1. Une cause dysimmunitaire associée à un facteur génétique est évoquée dans l’étiopathogénie de ces deux affections.
Une prise en charge au long cours toute la vie des patientes est nécessaire pour tous les LSV et les LP de type érosif plurimuqueux ou syndrome vulvo-vaginal-gingival (VVG). En effet, des complications fonctionnelles (synéchies, atrophie anatomique…), infectieuses (surinfection des lésions, infection urinaire et/ou vaginale récidivante…) et cancéreuses peuvent survenir au cours de ces deux affections, en l’absence de traitement adapté.