Auteur Kornfeld-Lecanu S.

Service de Dermatologie, Institut Arthur Vernes, PARIS.

Peau et médecine légale
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Une femme de 80 ans se présente à la consultation du dermatologue pour une lésion nodulaire d’allure vasculaire de la voûte plantaire droite. Le dermatologue effectue une biopsie : il note sur le bon d’anatomopathologie “lésion vasculaire évocatrice de botriomycome”. L’anatomopathologiste confirme le botriomycome avec absence de signes de malignité.

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Un dermatologue a repris le suivi d’un patient, alors âgé de 52 ans, atteint d’une maladie de Darier. Le diagnostic de maladie de Darier a été porté à l’âge de 35 ans chez ce patient. Il s’agit d’un Darier familial : sa mère, deux sœurs et un frère en sont également atteints avec des phénotypes variables.
Son état cutané s’aggrave surtout avec le stress et peu à la chaleur (contrairement à la forme classique de Darier qui s’aggrave à la macération et à la transpiration des patients), mais en cas de poussée de Darier le Soriatane s’avère très efficace.

Peau et médecine légale
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Une patiente de phototype IV a présenté dans les suites immédiates d’un peeling au TCA (acide trichloracétique) à 20 % une réaction inflammatoire importante avec œdème inflammatoire du front, des pommettes, des mâchoires et du menton.
Afin de prévenir l’hyperpigmentation post-inflammatoire (HPPI), la dermatologue a prescrit à cette patiente le trio de Kligman (association hydroquinone, corticoïde et rétinoïde) ainsi qu’une
photoprotection 50 même si l’incident a eu lieu en hiver.
Au fil des différentes consultations, les lésions centro-faciales à la fois inflammatoires et pigmentaires se sont estompées.

Peau et médecine légale
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Une jeune patiente née en 1989 était suivie par le dermatologue de la famille, adolescente pour de l’acné (traitée par Roaccutane©) puis pour ses nævi. Sur les recommandations de son dermatologue elle consultait en 2005 un chirurgien plasticien pour exérèse d’un nævus pigmentaire du 4e orteil du pied gauche à titre préventif. Au final, la lésion de l’orteil était retirée par celui-ci avec deux autres nævi : un jugal droit et un cervical droit en 2009, en ambulatoire. Concernant ces trois lésions pigmentaires, celles-ci étaient apparues dans l’enfance. Nous ne disposons pas de photos ni d’autres renseignements.

Médico-légal
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Il s’agissait d’une patiente âgée de 75 ans présentant depuis une vingtaine d’années une éruption estivale en Bretagne touchant uniquement le décolleté et les avant-bras. Dans ses antécédents, on notait : hypertension artérielle (HTA), hypothyroïdie, diabète de type 2 et syndrome dépressif. La photoprotection par crème solaire indice 50 ou vêtement couvrant ne semblait pas empêcher l’apparition de l’éruption.

Médico-légal
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Il s’agit d’une patiente âgée de 50 ans au moment des faits qui consulte son médecin généraliste pour perdre du poids suite à un sevrage tabagique (+20 kg). Le médecin lui propose de la mésothérapie. Une première séance de mésothérapie est effectuée au niveau de l’abdomen, des cuisses et des hanches. La première étape dite de “méso-dissolution” comporte l’injection d’un mélange contenant Silorg, L-Carnitrans et Cynalcan (kits d’injection stériles). La seconde étape de méso-drainage comporte l’injection du haut des cuisses jusqu’aux mollets d’un mélange d’hydrosols polyvitaminés, de Mésocaïne, de Torental et de Dicynone. Au total, 5 séances seront effectuées.

Médico-légal
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Le patient âgé de 53 ans est opéré d’un hallux rigidus du pied gauche : arthrodèse de la métacarpo-phalangienne (MP) et ostéotomie de Weil du second rayon. Il consulte le dermatologue 3 mois après l’intervention pour un problème de cicatrisation au niveau de son gros orteil gauche opéré. Le dermatologue note dans son observation : “plaie propre, profonde, pas de nécrose.” Le patient est sous amoxicilline + acide clavulanique prescrits par son chirurgien orthopédiste. Le dermatologue prescrit des pansements cicatrisants. Il revoit le patient 15 jours après et note : “œdème du pied gauche, plaie propre moins profonde, apyrétique (toujours sous amoxicilline + acide clavulanique).” Il intensifie les soins locaux avec des bains de pied (Bétadine®) et les soins infirmiers quotidiens.

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Il s’agit d’un patient âgé de 39 ans, de phototype II, sans antécédents notables, qui consulte le dermatologue pour une éruption quasi généralisée épargnant le visage et les extrémités. Le diagnostic de psoriasis en gouttes disséminé est porté par notre confrère, sans facteur déclenchant retrouvé à l’interrogatoire. Une décision de photothérapie UVB est prise (UVB-TLO1). Une information orale est prodiguée, notamment sur l’importance de garder son slip, de tenir les poignées en haut de la cabine et des lunettes de protection sont fournies par le dermatologue. Une pancarte de grande taille présente près de la cabine précise les précautions à prendre vis-à-vis du soleil et des médicaments photosensibilisants.