Quoi de neuf en pathologies tumorales cutanées ?

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Même lors du premier confinement en mars 2020, où la sidération du système hospitalier a été réelle, l’activité hospitalière d’oncodermatologie a pu être maintenue malgré la crise sanitaire liée à la COVID-19 : les traitements oncologiques ont pour la plupart été administrés et parfois optimisés. Toutefois, l’accès aux soins a été réduit en grande partie du fait de la crainte des patients, en particulier âgés, de se déplacer pour leurs consultations. Nous avons alors observé dès l’été 2020 une “vague” de patients avec tumeurs localement avancées dans cette population fragile, où une prise en charge précoce est pourtant cruciale.

Il n’y a pas eu de progrès thérapeutiques révolutionnaires dans le mélanome en 2020, mais des consolidations de résultats à long terme (en situation adjuvante ou métastatique) et de la déception sur les triples associations. On observe en revanche l’avancée des immunothérapies dans tous les secteurs de l’oncodermatologie en dehors du mélanome : carcinome épidermoïde, Merkel, mais aussi basocellulaire et maladie de Kaposi (résultats non publiés présentés à l’ESMO 2020). Toutefois, l’accès aux traitements innovants reste toujours poussif en France : en témoignent la persistance d’une restriction scientifiquement injustifiée de la bi-immunothérapie aux mélanomes BRAF sauvages, l’avélumab uniquement disponible en 2e ligne dans le carcinome de Merkel et, très récemment, le non-remboursement du cemiplimab dans les carcinomes[...]

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À propos de l’auteur

Service de Dermatologie et Oncodermatologie, Hôpital de la Timone, MARSEILLE.