Toxicité cutanée des thérapies ciblées anticancéreuses

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Alopécie et modifications des poils/cheveux

Les thérapies ciblées anticancéreuses ont un profil de toxicité sur les cheveux et les poils différent des chimiothérapies conventionnelles. Certaines entraînent même une accélération de leur croissance. Cependant, une alopécie est possible avec certaines molécules, de pronostic variable.

Les anti-EGFR sont responsables d’alopécie (cicatricielle ou non), de poliose mais plus fréquemment de modifications de la structure des cheveux/poils sous forme d’entortillement, notamment des cils qui subissent une trichomégalie parfois gênante (fig. 1).

Un hirsutisme est possible. Les molécules antiangiogéniques sont responsables d’alopécie et de modifications de la couleur ou de la structure des cheveux qui peuvent être dépigmentés et/ou friser. L’évolution est favorable à l’arrêt du traitement. Les inhibiteurs de BRAF peuvent être responsables d’alopécie, en général de grade 1-2 plutôt en début de traitement. Les inhibiteurs de la voie Hedgehog (vismodégib) peuvent également entraîner une alopécie, de grade 2 chez 10 à 14 % des patients, parfois profuse.


Prise en charge

  • Dermocorticoïdes ou minoxidil 5 % en cas d’alopécie cicatricielle ou non (niveau de recommandation IB).
  • Minoxidil 2-5 % jusqu’à 6 mois après[...]

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À propos de l’auteur

Service de Dermatologie, CHU de MONTPELLIER.