- Présentation clinique et évolution [1, 2]
- 1. La papulose lymphomatoïde (PLy)
- 2. Lymphome anaplasique à grandes cellules CD30+ (LAGC-CD30)
- 3. Formes intermédiaires
- Outils diagnostiques histologiques et moléculaires
- 1. Analyse histologique
- 2. Analyses moléculaires
- Diagnostics différentiels : la confrontation anatomoclinique est essentielle
- 1. Localisation cutanée d’un lymphome anaplasique CD30+ systémique
- 2. Mycosis fongoïde (MF) transformé CD30+
- 3. Pityriasis lichénoïde
- 4. Autres diagnostics différentiels
- Prise en charge
- 1. Bilan d’extension [12, 15]
- 2. Traitement [12, 20]
- 3. Surveillance
Les lymphoproliférations cutanées CD30+ sont les lymphoproliférations T les plus fréquentes après le groupe du mycosis fongoïde et du syndrome de Sézary (20 % des lymphoproliférations cutanées primitives). Il s’agit d’un spectre nosologique qui regroupe la papulose lymphomatoïde et le lymphome cutané à grandes cellules anaplasiques CD30+, en passant par des formes frontières, de classification anatomoclinique difficile entre ces deux entités [1]. Certains patients peuvent avoir successivement ou simultanément les deux types de lymphoproliférations [2].
La caractéristique commune des lymphoproliférations cutanées CD30+ est l’expression par les cellules tumorales de l’antigène CD30, récepteur membranaire de la famille du tumor necrosis factor (TNF), exprimé par les lymphocytes activés et au cours de certains lymphomes.
Deux points sont essentiels dans la prise en charge des lymphoproliférations cutanées CD30+ : la confirmation de la nature primitivement cutanée, qui est essentielle pour le pronostic et l’orientation thérapeutique, et le diagnostic[...]
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