maladie de verneuil

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La période récente a été marquée par un plus grand intérêt pour la maladie de Verneuil. Si le développement de plusieurs essais thérapeutiques dans cette pathologie peut faire espérer des objectifs thérapeutiques plus ambitieux dans un futur proche, aujourd’hui ces objectifs restent plus modestes. Une meilleure reconnaissance de la maladie de Verneuil en tant que maladie systémique et une harmonisation des pratiques associées à une optimisation de l’arsenal thérapeutique actuellement disponible doivent être des éléments majeurs pour l’amélioration de la prise en charge de nos nombreux patients fortement impactés par cette maladie très invalidante.

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L’hidradénite suppurée (HS) ou maladie de Verneuil est une maladie inflammatoire chronique caractérisée par des lésions inflammatoires douloureuses ou suppuratives principalement localisées dans les grands plis. Elle touche de 0,05 à 4,1 % de la population, mais est probablement sous-diagnostiquée en raison d’une méconnaissance de la maladie, plus particulièrement au stade précoce.
L’HS est une maladie hétérogène tant sur le plan clinique, avec des formes plus ou moins sévères ou plus ou moins inflammatoires, que sur le plan pathogénique, même si l’hyperplasie de l’épithélium folliculaire semble être au centre du processus de développement. L’hétérogénéité de la maladie sous-tend une physiopathologie multifactorielle avec l’intrication de facteurs génétiques, immunitaires, bactériens et environnementaux. Le traitement repose sur une stratégie médico-chirurgicale qui est fonction de la sévérité de l’atteinte, du caractère localisé ou diffus des lésions et du type de lésions cliniques. L’éducation et l’accompagnement du patient jouent également un rôle clé dans sa prise en charge.

Mise au point
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La maladie de Verneuil est une affection dermatologique fréquente, mal connue des praticiens et difficile à traiter. Elle touche les grands plis, se traduit par des poussées de nodules inflammatoires et douloureux, d’évolution suintante et souvent purulente. Elle débute en général à la fin de l’adolescence, et s’installe de façon chronique. Les poussées sont imprévisibles, et perturbent de façon importante la vie quotidienne.
Le retentissement psychologique est souvent considérable. La prise en charge doit être patiente mais active : il faut dédramatiser, expliquer les facteurs physiopathologiques et aggravants (tabac, surpoids notamment…)
Il est possible aujourd’hui de soulager les patients par une association judicieuse des traitements. La prise en compte de l’impact sur le bien-être est fondamentale.