Dermatoscopie
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Il s’agit d’une femme de 69 ans, de phototype IIIb avec une aptitude moyenne au bronzage. Elle n’a jamais vécu outre-mer, n’a jamais fait d’UV artificiels, son activité professionnelle était à 100 % intérieure et ses loisirs ensoleillés sont modérés.
Elle est adressée en consultation par le service de gynécologie pour l’évaluation d’une pigmentation vulvaire d’ancienneté inconnue découverte à l’occasion d’un examen systématique alors qu’elle consultait pour un problème distinct d’incontinence urinaire.

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Les alopécies de l’enfant sont des motifs fréquents de consultation. Pelade, teigne et alopécies mécaniques représentent la majorité des étiologies chez les enfants et adolescents. Chez les plus petits, il faudra rassurer les parents devant des causes physiologiques ou bénignes comme certains hamartomes, par exemple le nævus de Jadassohn. Mais il faudra aussi être vigilant, dépister sur la ligne médiane un dysraphisme occulte pouvant se compliquer rapidement et repérer les alopécies ou anomalies de structure pilaire pouvant révéler une cause interne ou une maladie syndromique, nécessitant un examen exhaustif.
Le motif de consultation n’est pas toujours celui d’une alopécie constituée, il peut s’agir d’une chute de cheveux rapide, pas toujours évidente au premier abord pour le soignant mais très anxiogène pour les familles, orientant vers un effluvium télogène d’évolution spontanément favorable.

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L’urticaire chronique spontanée est une dermatose chronique évoluant depuis plus de 6 semaines, associant des papules d’urticaire prurigineuses et/ou des angiœdèmes et dont la prise en charge a fait l’objet de recommandations. Cependant, d’autres dermatoses peuvent se manifester par des lésions urticariennes.
L’interrogatoire et l’examen physique, souvent complétés par une biopsie cutanée, sont indispensables pour caractériser les diagnostics différentiels de l’urticaire chronique (urticaire neutrophilique, vascularite urticarienne, dermatose bulleuse auto-immune, syndrome d’activation mastocytaire ou d’autres plus rares).

Dossier : Plaies chroniques en pratique
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Plusieurs alternatives aux pansements modernes sont proposées au dermatologue pour le traitement local des ulcères de jambe. La plus emblématique est la thérapie à pression négative (TPN) qui a évolué ces dernières années avec la possibilité d’instillation de soluté et de mousse détersive avec des indications et conditions d’utilisation bien réglementées par l’HAS. Dans la continuité de l’autogreffe cutanée en pastille, bien connue du dermatologue, l’intérêt se porte sur la réinjection de cellules d’intérêt provenant du patient lui-même, qu’il s’agisse du plasma riche en plaquettes (PRP) autologue ou de l’autogreffe de tissu adipeux (lipostructure). L’électrostimulation semble donner des résultats intéressants dans les plaies douloureuses et en phase d’épidermisation.
Le faible de niveau de preuve de ces dispositifs ou techniques dans l’indication des ulcères de jambe rend cependant difficile leur généralisation.

Dossier : Plaies chroniques en pratique
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Les ulcères de jambe de causes non vasculaires sont rares et représentent environ 10 % des étiologies des ulcères. Les étiologies sont multiples et peuvent être intriquées entre elles : origine néoplasique, inflammatoire, infectieuse, médicamenteuse, hématologique. Ces ulcères peuvent apparaître sur des terrains d’insuffisance veineuse ou d’artériopathie oblitérante des membres inférieurs.
La démarche diagnostique nécessite donc un interrogatoire et un examen clinique minutieux, ainsi que des explorations complémentaires guidées par les données cliniques. La biopsie cutanée avec analyse histologique ± bactériologique aide à la démarche diagnostique.
La prise en charge thérapeutique dépend de l’étiologie.

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L’ulcère de jambe est une pathologie fréquente, dont la prévalence augmente avec l’âge et dont la prise en charge diagnostique et thérapeutique doit être multidisciplinaire. Les soins locaux ne sont qu’un complément du traitement de la cause de l’ulcère, notamment pour les ulcères d’étiologies rares qui relèvent d’un traitement spécifique.
Les soins doivent être adaptés au stade de la plaie et comprennent plusieurs étapes : nettoyage, détersion sous couverture d’une bonne antalgie, application d’un pansement et si besoin d’une compression veineuse.
Le choix du pansement repose sur l’analyse de trois critères principaux : la couleur de la plaie, la quantité de l’écoulement, la qualité de la peau péri-ulcéreuse.
Les complications, comme l’eczéma de contact ou l’infection localisée, doivent également être prises en charge.

Dossier : Plaies chroniques en pratique
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Les ulcères de jambes (UDJ) sont un motif fréquent de consultation en dermatologie. L’examen clinique manque de sensibilité et de spécificité pour faire le diagnostic d’ulcère veineux. Tout UDJ doit donc avoir un écho-Doppler veineux des membres inférieurs, l’insuffisance veineuse restant la première cause d’UDJ.
La prise d’index de pression systolique est systématique : s’ils sont anormaux, alors un écho-Doppler artériel doit être prescrit. La biopsie cutanée est à effectuer en cas d’atypies cliniques ou de façon systématique en cas de non-cicatrisation après 6 mois/1 an. Le prélèvement bactériologique systématique n’a aucun intérêt, pas plus que l’imagerie. Le reste des examens complémentaires doit se discuter au cas par cas.

Dossier : Plaies chroniques en pratique
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Les plaies chroniques sont un motif fréquent de consultation en dermatologie. Beaucoup de nos confrères dermatologues non spécialisés dans les plaies sont souvent un peu perdus lorsqu’il s’agit de prendre en charge un ulcère de jambe. Quels examens prescrire ? Quels soins locaux ? Quel pansement ? Quelle contention ? Nous avons essayé de répondre à toutes ces questions dans ce numéro. J’ai souhaité proposer un numéro sur ce sujet avec des articles simples, concrets et pratiques, permettant à tout dermatologue non spécialisé dans les plaies de se former sur ce sujet.

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Parvenir à une solution thérapeutique satisfaisante et surmonter les diverses appréhensions intimes et affectives dues à la détérioration de l’image de soi dans cette maladie affichante sont deux facteurs déterminants pour envisager la vie sexuelle que l’on désire. Et tout naturellement vient le désir d’enfant. Mais une grossesse ne va-t-elle pas venir remettre en question les résultats obtenus après une bataille parfois longue et difficile contre le psoriasis ? De plus, la question de la transmission de la maladie et de la santé de l’enfant ainsi que celle du déroulement de la grossesse et de l’allaitement se posent, dans un contexte d’informations sans guidance, concernant les traitements et leur compatibilité avec la santé de la mère et de l’enfant…

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La mise en évidence de profils cytokiniques dans les dermatoses inflammatoires permet le développement de thérapeutiques ciblées dont font partie les inhibiteurs de JAK. La révolution thérapeutique est attendue dans la pelade et le vitiligo avec des résultats encourageants d’études de phase II dans ces pathologies où les besoins thérapeutiques sont importants. Dans le psoriasis, les anti-TYK2 semblent prometteurs. Des essais sont en cours dans les connectivites, la réaction du greffon contre l’hôte… en vue de confirmer des résultats encourageants dans des séries de cas et études ouvertes.

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