
Pathologies spécifiques des muqueuses génitales chez la femme : focus sur les dyspareunies superficielles
Les pathologies vulvaires sont une source fréquente de dyspareunie superficielle. Cela pose un double problème au dermatologue qui doit :
– faire le bon diagnostic dermatologique devant une patiente qui vient pour dyspareunie, ne pas considérer l’examen comme normal et résumer cette douleur à des causes psychologiques ;
– à l’inverse, savoir questionner une patiente initialement venue pour une pathologie vulvaire sur sa vie sexuelle et sur le retentissement de l’affection sur la qualité de ses rapports car de nombreuses patientes ne l’évoquent pas spontanément.
Le traitement étiologique constitue toujours la première ligne de la prise en charge, mais il est souvent rapidement nécessaire d’élargir les investigations et la prise en charge vers une orientation plus générale, de rechercher d’autres syndromes douloureux ainsi que des troubles psychologiques ou sexuels, et d’évoquer une vulvodynie associée.
Il est également important de connaître les bonnes indications de la kinésithérapie et de la chirurgie.