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Revues générales
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La France, comme tous les autres pays industrialisés, connaît actuellement une augmentation importante et rapide du pourcentage de sa population âgée de plus de 75 ans. La prise en charge des patients âgés, en particulier de ceux présentant de multiples comorbidités, peut être complexe et l’équilibre entre excès et sous-médication difficile à atteindre. La richesse de sa spécialité va conduire le dermatologue à prendre en charge le patient âgé pour de multiples motifs. Cet article présente les spécificités diagnostiques et thérapeutiques des dermatoses fréquemment rencontrées chez le sujet âgé, tout en les intégrant au contexte gériatrique.

Revues générales
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L’acné est un motif fréquent de consultation en dermatologie. Elle affecte le plus souvent le visage mais peut également toucher le tronc. Peu de données sont disponibles concernant la prévalence de l’acné du tronc, son évaluation, l’impact sur la qualité de vie et les recommandations de prise en charge.
Cet article présente une synthèse des données récentes sur l’acné du tronc et la nouvelle échelle d’évaluation TRASS proposée par le GEA pour aider à la prise en charge.

Cas clinique
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Une jeune femme de 23 ans originaire, par ses parents, du sud de l’Inde, sans antécédent notable, consulte pour ces lésions pigmentées évoluant depuis 1 an et s’étendant.

L’examen constate des lésions maculeuses planes pigmentées bien limitées, rondes, sans aucune infiltration ni signe épidermique de la face, du tronc antérieur et des faces externes des bras. Il n’existe aucun prurit.

La patiente décrit l’apparition de lésions d’emblée pigmentées sans érythème précessif. Il n’y a pas de signe de Darier. Elle n’applique aucun topique particulier sur les zones atteintes.

Quel diagnostic proposez-vous ?

Dossier : Compte rendu des 19es JIRD
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Les dermatoses infectieuses de l’enfant sont fréquentes et variées et constituent plus du tiers des motifs de consultations dermatologiques aux urgences pédiatriques [1]. Toute éruption pustuleuse ou bulleuse doit faire rechercher une cause infectieuse bactérienne, virale, fongique ou parasitaire en raison de sa potentielle gravité. Il faut savoir identifier les urgences vitales d’origine infectieuse (tableau I) et connaître les modalités de prise en charge. Devant la multitude des étiologies possibles, seules les infections et les maladies inflammatoires les plus fréquentes en dermatologie pédiatrique seront détaillées ici. Les infections cutanées spécifiques à la période néonatale ne seront pas abordées. Nous n’aborderons que certaines urgences, les autres faisant l’objet de mises au point spécifiques publiées dans la revue.

Revues générales
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Les papillomavirus humains du genre alpha (α-HPV) oncogènes sont impliqués dans les cancers anogénitaux et ORL avec une fréquence variable selon les sites anatomiques : 99,9 % des cancers du col de l’utérus, 90 % des cancers de l’anus, 50 % des cancers du pénis, 30 % des cancers de l’oropharynx et 40 % des cancers de la vulve.
En France, deux vaccins sont disponibles : une vaccin nonavalent (Gardasil 9) et un bivalent (Cervarix), avec une recommandation claire pour l’utilisation du vaccin nonavalent en raison de sa couverture plus large. L’âge idéal pour vacciner se situe entre 11 et 14 ans, pour les filles comme pour les garçons, mais en l’absence de vaccination, l’adolescent peut tout de même bénéficier de ce vaccin jusqu’à l’âge de 19 ans. Un rattrapage vaccinal est aussi prévu pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes jusqu’à 26 ans, bien que la communauté médicale plaide pour une généralisation de cette extension d’âge à toute la population sans distinction de sexe ni d’orientation sexuelle.

Revues générales
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L’augmentation notable des cas de cancers de la peau entraîne une demande croissante de procédures chirurgicales dermatologiques non esthétiques. Bien que la chirurgie dermatologique ne soit pas décrite comme à haut risque, la douleur chronique post-chirurgicale (DCPC) en est une complication possible impactant la qualité de vie des patients. La DCPC est liée à des altérations traumatiques nerveuses survenant au cours de la chirurgie et à des phénomènes inflammatoires locaux pouvant conduire à un phénomène de sensibilisation centrale [1]. Les traitements classiques de la douleur neuropathique sont parfois insuffisants et peuvent être sources d’effets indésirables importants ou de mésusage. La capsaïcine à haute concentration transdermique, par son mode d’action et sa tolérance, constitue une alternative thérapeutique intéressante dans la prise en charge des DCPC en dermatologie.

Dossier : Photodermatoses de l’enfant
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Les génophotodermatoses sont un groupe d’affections d’origine génétique, d’expression principalement cutanée et qui sont toutes caractérisées par une sensibilité anormale au rayonnement solaire.
On différencie plusieurs entités selon l’anomalie génétique.
Les troubles de la réparation de l’ADN avec, au premier rang, le xeroderma pigmentosum (XP) et ses multiples sous-types cliniques et génétiques. Les poïkilodermies congénitales : Cokayne, Bloom et Rothmund Thomson qui sont génétiquement proches des XP. Enfin, les trichothiodystrophies qui se caractérisent par des anomalies des cheveux.
Le deuxième groupe correspond à des photosensibilités congénitales : porphyrie et anomalie du métabolisme du tryptophane.
Le troisième groupe correspond aux albinismes dans lesquels la photosensibilité est liée à un défaut de synthèse de mélanine.

L’année thérapeutique 2023
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Cette année, de nombreux articles font le point sur les nouveaux traitements de l’alopécie androgénétique (AAG) masculine ou féminine. Le minoxidil per os à petites doses (Low Dose Oral Minoxidil ou LDOM) est de plus en plus utilisé aux États-Unis, en Espagne et ailleurs, y compris en première intention pour les AAG masculines et féminines, mais également pour de nombreuses autres alopécies. La spironolactone est souvent associée au minoxidil pour les AAG féminines dès qu’il existe un climat d’hyperandrogénie clinique.
Les plus grandes nouveautés thérapeutiques concernent les pathologies inflammatoires du cuir chevelu avec deux anti-JAK ayant obtenu une AMM dans le traitement des pelades sévères : le baricitinib et le ritlecitinib avec un remboursement pour le baricitinib depuis le 1er avril 2024. Les anti-JAK vont totalement changer notre prise en charge et nos recommandations pour les pelades sévères. De même, de nombreuses biothérapies aux côtés de notre ancien méthotrexate commencent à faire leur apparition dans le traitement du lichen plan pilaire, des folliculites décalvantes et de la cellulite disséquante du cuir chevelu, ces deux dernières indications bénéficiant des nouvelles indications de la maladie de Verneuil.

Revues générales
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La résistance des dermatophytes à la terbinafine est depuis quelques années un sujet d’actualité en dermato-mycologie. Trichophyton indotineae, espèce récemment décrite, responsable de lésions étendues de la peau glabre et très fréquemment résistante à la terbinafine, est au centre des inquiétudes du fait de sa diffusion internationale. Un mécanisme de résistance à la terbinafine est beaucoup plus rarement identifié pour T. rubrum et T. interdigitale. C’est néanmoins une cause possible d’échecs de traitement. Des outils diagnostiques sont disponibles pour réaliser le diagnostic d’espèce de T. indotineae et évaluer la sensibilité à la terbinafine des dermatophytes. Toutefois, ils ne sont actuellement disponibles que dans certains laboratoires de parasitologie-mycologie. Le traitement des isolats résistants à la terbinafine repose, en première intention, sur l’itraconazole lorsqu’un traitement systémique est nécessaire.

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