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Dossier : Génodermatoses prédisposant aux cancers
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La connaissance clinique des génodermatoses prédisposant aux cancers (GPC) chez l’adulte est essentielle pour leur prise en charge thérapeutique précoce et le dépistage des éventuelles néoplasies associées. Elle est également l’étape indispensable et préalable avant toute demande de diagnostic génétique moléculaire et de conseil génétique.
Cette revue résume les principales manifestations dermatologiques des GPC hormis la neurofibromatose de type 1 et la sclérose tubéreuse de Bourneville.

Dossier : Génodermatoses prédisposant aux cancers
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Les génodermatoses représentent un groupe hétérogène d’affections héréditaires. Certaines d’entre elles sont associées à un risque accru de développer des cancers cutanés et/ou extracutanés dès l’enfance.
Les mécanismes physiopathologiques à l’origine de ces affections incluent des anomalies des voies de signalisation, des anomalies de réparation, de la transcription de l’ADN et des anomalies de l’épiderme (différenciation, pigmentation).
La connaissance de ces génodermatoses peut permettre un diagnostic et une prise en charge plus précoces des complications tumorales.

Dossier : Dermatologie périnéale de l’enfant
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Les dermatoses périnéales que nous abordons ici sont à risque de douleur et retard de cicatrisation pour l’hémangiome infantile ulcéré ; à risque d’atteinte systémique parfois létale pour l’histiocytose langerhansienne ; à risque d’atteinte sévère, chronique et invalidante pour la maladie de Crohn périnéale ; à risque septique d’évolution fatale pour l’ecthyma gangréneux.
Le périnée est une zone d’humidité (favorisée par le port de couches) donc à risque de macération, et en contact permanent avec le microbiote digestif, le rendant susceptible aux infections bactériennes, fongiques ou à l’extension par contiguïté d’une dermatose infectieuse. C’est également une zone riche en adipocytes, où le risque de cellulite infectieuse ou inflammatoire est majoré.
Enfin, caché par la couche ou le sous-vêtement, le périnée est la zone que le dermatologue ne doit jamais oublier dans son examen clinique, tant pour mettre en évidence une lésion à risque infectieux que pour aider le diagnostic par la présentation classique de certaines dermatoses sur cette localisation.

Dossier : Dermatologie périnéale de l’enfant
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Des infections variées peuvent se localiser sur le siège du nourrisson et de l’enfant. La topographie des lésions oriente vers le diagnostic. Les plus caractéristiques sont la candidose du siège, marquée par une atteinte initiale des plis, et l’anite streptococcique, où sont présents un érythème périanal, souvent douloureux, fébrile, associé à de petites érosions ou fissurations.
Des infections diffuses peuvent aussi atteindre le siège, virales (syndrome pieds-mains-bouche, par exemple), bactériennes, mycosiques ou parasitaires (gale). Le traitement comprend celui de la cause ainsi que des soins du siège adaptés.

Dossier : Dermatologie périnéale de l’enfant
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La grande majorité des dermites du siège du nourrisson sont de cause irritative, par contact entre la peau, les souillures (urines, selles) et la couche.
Des règles hygiéniques sont généralement suffisantes pour entraîner la guérison. Celles-ci incluent un nettoyage du siège avec un détergent doux, un rinçage et un séchage soigneux, l’application éventuelle d’une crème protectrice, la suppression des facteurs irritants et l’augmentation de la fréquence de changement des couches.
L’irritation n’est toutefois pas la seule cause des dermites du siège. Celui-ci peut être le site d’infections, de dermatoses inflammatoires (eczéma, psoriasis, séborrhée) ou de lésions traduisant une maladie générale, en particulier l’acrodermatite entéropathique et l’histiocytose langerhansienne.

Dossier : Dermatoses professionnelles
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L’allergie cutanée est fréquente chez les esthéticiennes. Il s’agit essentiellement de dermatites de contact allergiques et plus rarement d’urticaires de contact.
Les principaux allergènes sont les conservateurs, les composants de parfums et les résines à base d’acrylates et de méthacrylates pour ongles.
Le diagnostic étiologique nécessite des tests allergologiques avec la batterie standard européenne, les batteries spécialisées et les produits professionnels.
La prévention repose sur la réduction des irritants et l’éviction complète du contact avec les allergènes en cause. Selon les substances chimiques, ces affections sont réparées au titre de plusieurs tableaux de maladies professionnelles.

Dossier : Dermatoses professionnelles
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Le choix d’un gant protecteur adapté est capital dans la prévention des dermatites de contact irritatives et allergiques professionnelles. Cet article d’équipement de protection individuelle (EPI : gant) entraîne parfois des réactions cutanées allergiques immédiates, à type d’urticaires de contact (notamment avec les protéines de latex) ou retardées, à type d’eczémas allergiques de contact [1]. Devant un eczéma des mains et des poignets, il convient de savoir évoquer le rôle potentiel des gants portés. Ceux-ci constituent une cause majoritaire d’allergie cutanée au caoutchouc d’origine professionnelle.
Parmi les composants variés, les accélérateurs de vulcanisation des gants en caoutchouc (thiurames surtout mais aussi benzothiazoles, carbamates et, plus rarement, thiourées), ainsi que les antioxydants (IPPD), présents dans les caoutchoucs noirs, sont particulièrement à retenir.
Certains constituants de gants en matière plastique peuvent être en cause dans l’apparition de dermatites de contact allergiques. Celles-ci semblent toutefois moins fréquentes que celles dues aux gants en caoutchouc. Elles sont peut-être sous-estimées.
Une bonne connaissance des matériaux des gants et de leurs risques est indispensable pour réaliser une enquête allergologique cutanée précise et proposer ensuite des gants de substitution adaptés à chaque patient.

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