En 2016, il existe trois types de fils sur le marché de l’esthétique. Les premiers fils non résorbables fixés en plan profond sont une alternative au lifting et sont assimilés à un acte chirurgical. Les deux autres sortes de fils sont résorbables : on distingue les fils coréens PDO (polydioxanone) non inducteurs tissulaires, placés dans le derme et qui se résorbent en 4 à 6 mois, des fils inducteurs tissulaires (Silhouette Soft ou Happy Lift) placés dans l’hypoderme et se résorbant en 18 mois.
Il existe trois sortes de fils en PDO : des fils lisses placés en maillage pour renforcer et stimuler localement la peau ; des fils spiralés qui apportent un peu plus de matière ; des fils crantés placés dans le derme profond, voire dans l’hypoderme, pour fixer la peau. Les inducteurs tissulaires posés dans l’hypoderme selon des trajets bien définis et larges ont un effet tenseur d’une région (joue, sourcils, cou). Leur action, bien que très intéressante, reste modeste. Ils ne remplacent pas un lifting.
Les fils entrent doucement dans les stratégies médicales esthétiques et auront certainement un bel avenir en prévention mais aussi dans les cas de relâchement modéré et pour toutes celles qui refusent la chirurgie. Leur intérêt viendra de leur association entre eux et avec l’ensemble des autres techniques d’esthétique médicale (comblements, PRP, dispositifs émettant de l’énergie).