Auteur Chevalier N.

Service d’Endocrinologie, Diabétologie et Médecine de la Reproduction, CHU de Nice, Hôpital de l’Archet 2, NICE. Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm) UMR U1065/UNS, Centre Méditerranéen de Médecine Moléculaire (C3M), Équipe 5 “Cellular Basis and Signaling of Tumor Metabolism”, NICE. Université de Nice-Sophia Antipolis, Faculté de Médecine, Institut Signalisation et Pathologie (IFR 50), NICE.

Revues générales
0

Les perturbateurs endocriniens sont des composés naturels ou de synthèse présents dans l’environnement quotidien, capables d’interférer avec les systèmes de régulation hormonale et d’induire des effets délétères sur la santé des individus. Les anomalies du développement et de la reproduction ainsi que les cancers hormonodépendants sont les pathologies les plus connues. De nouvelles données suggèrent un rôle également dans l’apparition de troubles métaboliques, pathologies thyroïdiennes, maladies neuropsychiatriques ou neurodégénératives.
Un des challenges actuels consiste à limiter leur utilisation, en particulier dans des périodes critiques du développement (grossesse, enfants en bas âge), et à pouvoir fournir à nos patients des messages clairs et simples qu’ils peuvent mettre en pratique dans leur quotidien pour limiter les effets délétères possibles sur la santé humaine.