Auteur Penso-Assathiany D.

Cabinet de Dermatologie, ISSY-LES-MOULINEAUX.

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La confraternité est constituée des liens qui lient les médecins entre eux dans leur exercice professionnel. Nous rapportons deux histoires cliniques dans lesquelles la notion de confraternité peut être interrogée face à l’intérêt supérieur du patient. Il s’agit d’une histoire interrogeant la compétence professionnelle d’un confrère et l’attitude à adopter dans ce cas-là. L’autre histoire est celle d’un confrère devenu alcoolique et pour lequel les interrogations sont fortes quant à la meilleure attitude. Le problème éthique se situe entre l’action à entreprendre, sachant que l’on n’est soi-même jamais indemne d’erreur, et la protection des patients. Un éclairage est donné par la définition juridique des mots ainsi que par ce qui est connu dans les instances qu’il s’agisse de l’Ordre des médecins ou du Sou médical.

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La prise de photographies en dermatologie pose des problèmes juridiques et éthiques. Cet article passe en revue les différents cas de figure : dans quel but prenons-nous une photographie ? Pour le suivi médical ou l’enseignement au sens large du terme ? Est-elle indispensable ?
La photographie est un élément du dossier médical. Elle est, par conséquent, soumise aux règles du secret professionnel. Le problème majeur se rencontre lorsqu’une photographie d’un patient reconnaissable par lui-même ou par des tiers est utilisée à des fins de publication, y compris avec l’accord du patient, c’est-à-dire qu’elle est à risque de circuler alors librement, notamment sur Internet. Il s’agit là de l’illustration du débat entre patient, sujet de soin et/ou objet de recherche et d’enseignement, mais également entre médecin soignant et médecin chercheur. Il s’agit aussi du dilemme entre respect absolu du patient et devoir de transmission des savoirs.