Auteur Lehucher-Ceyrac D.

Cabinet de Dermatologie, PARIS.

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La découverte des rétinoïdes par les laboratoires Hoffmann-La Roche a constitué une avancée extraordinaire en thérapeutique dermatologique.
Dans le cas de l’acné, la mise sur le marché français de l’isotrétinoïne per os (Roaccutane), en 1986, a révolutionné le traitement de cette affection parfois délétère, cette molécule étant la seule à pouvoir la “guérir” véritablement.
L’inconvénient majeur des rétinoïdes (et notamment de l’isotrétinoïne) est leur tératogénicité, comme la vitamine A dont ils dérivent. Cela a conduit les autorités sanitaires de tous pays à mettre en place dans le traitement de l’acné par l’isotrétinoïne per os un programme de prévention de la grossesse (PPG), particulièrement sévère en France. La survenue ultérieure de possibles troubles psychiatriques a également nécessité de nouvelles recommandations.
Pour autant, si la prescription de l’isotrétinoïne en France est très bien codifiée et encadrée par les recommandations de la HAS, certains problèmes demeurent non résolus plus de 30 ans après sa mise sur le marché, à savoir les poussées gravissimes d’acné déclenchées par l’isotrétinoïne, et le traitement des récidives.

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La prise en charge de l’acné en 2017 nécessite à la fois bonne volonté et bon sens. L’arsenal thérapeutique dont nous disposons permet de traiter à peu près toutes les acnés, à condition de donner des explications claires à nos patients et d’utiliser les traitements à bon escient.
Si les traitements classiques prescrits sur un temps court se révèlent suffisants pour des acnés mineures, ils ne constituent dans les autres cas qu’une étape préliminaire avant l’institution d’un traitement hormonal et/ou de l’isotrétinoïne.