Quoi de neuf en pathologie unguéale ?

0
  • La dermoscopie dans les parasitoses, les morsures et les piqûres cutanées a pris son plein essor avec l’article qui leur a été consacré cette année par Chauhan et al. [1] et qu’on ne saurait trop recommander.
  • Des hématomes sous-unguéaux spontanés (fig. 1) sont apparus après l’administration du vaccin mRNA COVID-19 comme le signalent Murillo et al. [2].

  • Il nous a paru intéressant de noter récemment que les cheveux et les ongles constituent un réservoir pour HDV (hepatitis delta virus) RNA. De surcroît, les ongles contiennent HBsAg, HDV RNA et l’antigène HD [3].
  • Une conséquence inhabituelle de la thérapeutique vient d’être signalée : la fragmentation de l’ADN du sperme sous l’influence de l’hydrochloride de terbinafine par Giusti et al. [4] ! Alors ?
  • Un travail intéressant sur l’onychotillomanie de Lee et Lipner (États-Unis) fait le point sur la question avec l’espoir de la résoudre… [5]. Mais comme disait un chansonnier bien connu, “j’ai des doutes” !
  • La N-acétylcystéine a été utilisée au cours de 24 essais cliniques qui ont montré leur efficacité dans la trichotillomanie et l’onychophagie. Toutefois, des études encore plus larges et de durées plus longues seront nécessaires pour établir pleinement l’efficacité du produit lors de l’autoagression cutanée et de l’onychophagie, d’après Kashetsky et al. [6].
  • Le docétaxel s’est avéré responsable d’une onycholyse hémorragique non signalée jusqu’ici selon Narayan [7].
  • Le traitement du psoriasis des ongles est décevant par suite de la faible pénétration des topiques dans l’appareil unguéal et l’efficacité variable des traitements systémiques. Toutefois, le laser Firestone au dioxyde de carbone serait susceptible d’augmenter la pénétration du traitement topique d’un ongle psoriasique. Nous attendons confirmation avec le plus vif intérêt des travaux d’Elazim et al. [8].
  • Récemment, des auteurs ont rapporté l’apparition d’une pustulose avec exanthème généralisé au cours d’un traitement par terbinafine [9], confirmant ainsi un travail de Carnio et al. [10].
  • Monaxus ruber, un ascomycète de la famille des Monacaceae, s’est avéré responsable d’une atteinte unguéale de la région proximale du pouce de la main gauche d’une patiente espagnole. Comme à son habitude, ce champignon a disparu spontanément… C’est à la fois suffisamment rare et sympathique pour qu’on l’indique comme l’ont fait Valentin-Martín et son équipe… [11]
  • Un nævus de Spitz unguéal a développé un signe de Hutchinson que nos collègues ont décrit comme une mélanonychie hétérogène inhabituelle constituée de “grains d’ébène” disposés en lignes parallèles [12].
  • Une[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.

Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS

Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales

S'inscrire
Partagez.

À propos de l’auteur

Centre de diagnostic et traitement des maladies des ongles, CANNES.