- L’ulcère de Buruli
- 1. Généralités
- 2. La clinique
- 3. Le diagnostic
- 4. Le traitement [10]
- 5. La prévention
- La leishmaniose cutanée du Nouveau Monde
- 1. Généralités
- 2. La clinique
- 3. Le diagnostic [15]
- 4. Le traitement [17]
- Les mycoses rares d’Amazonie
- 1. La paracoccidioïdomycose ou blastomycose sud-américaine [19]
- 2. La lobomycose [21]
- 3. La chromomycose ou chromoblastomycose [24]
- 4. L’histoplasmose
L’ulcère de Buruli
Il s’agit d’une maladie tropicale négligée due à une infection par Mycobacterium ulcerans. Cette mycobactérie a été découverte en Australie en 1948. C’est la troisième infection à mycobactérie chez l’immunocompétent en termes de fréquence après la tuberculose et la lèpre.
1. Généralités
Il s’agit d’une mycobactériose atypique environnementale (pas de réservoir humain). M. ulcerans sécrète une toxine qui lui procure sa virulence : la mycolactone. Cette dernière entraîne une nécrose dermohypodermique froide et lente qui est généralement non douloureuse sauf en cas de surinfection ou d’infection étendue. Son nom vient d’une région d’Afrique localisée en Ouganda où les premiers cas auraient été décrits fin xixe siècle par un explorateur anglais. Suite à son inscription par l’OMS comme maladie tropicale négligée et la constitution d’un groupe de travail en 1998, de nombreux travaux ont été publiés [1].
Des cas ont été signalés dans au moins 33 pays situés dans des régions au climat tropical, subtropical ou tempéré d’Afrique, d’Amérique du Sud et du Pacifique occidental. Les principaux foyers rapportés se situent en Afrique de l’Ouest (Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana…), en Australie et en Amérique du Sud [2].
C’est en Guyane que l’on retrouve l’incidence la plus élevée du continent[...]
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