Les préjugés dans la dermatite atopique

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Préjugé 1 : “Ça ne sert à rien de traiter, ça revient tout le temps”

Il s’agit là plus d’ignorance que de préjugés [1]. La dermatite atopique (DA) est une maladie chronique, évoluant par poussées intermittentes en fonction des facteurs déclenchants rencontrés. Aucun patient n’est instruit de cette donnée. Faute de mieux, il interprète la récidive comme l’échec du traitement précédent, justifiant ainsi de ne pas recommencer. Cette phrase révèle aussi une seconde ignorance, celle de ne pas connaître les dangers de ne pas traiter. Or, ils sont nombreux :

>>> Laisser souffrir. Il ne viendrait à l’idée de personne de ne pas traiter une crise d’asthme en raison du danger mortel, alors même que la crise peut récidiver. Il faut croire que la notion de souffrance liée à la peau n’est pas encore reconnue.

>>> Empêcher un enfant de grandir normalement. Il faut un sommeil de bonne qualité pour assurer une production correcte d’hormones de croissance. Les enfants atopiques au sommeil agité risquent de rester plus petits que la moyenne.

>>> Favoriser l’arrivée des vraies allergies. Tant que la peau est poreuse et fonctionne en mode éponge, les substances potentiellement allergisantes passent à travers et sont susceptibles de déclencher plus tard des allergies de contact, respiratoires et alimentaires.

>>> Perturber[...]

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À propos de l’auteur

Cabinet de Dermatologie, CHAMBÉRY.