- Causes médicamenteuses
- Causes toxiques
- Prurit urémique
- Prurit cholestatique
- Prurits hématologiques
- 1. Lymphomes
- 2. Syndromes myéloprolifératifs
- 3. Mastocytoses
- Prurits paranéoplasiques
- Prurits endocriniens
- 1. Grossesse
- 2. Maladies thyroïdiennes
- 3. Diabète
- Prurits d’origine métabolique
- Prurits d’origine infectieuse
- Prurit aquagénique
- Prurit sénile
Les prurits systémiques correspondent aux prurits dits “non dermatologiques” par opposition aux prurits “dermatologiques”. Les prurits psychogènes et neurologiques font partie des prurits “non dermatologiques” mais ils ne seront pas traités ici car abordés par ailleurs. Le prurit, défini comme “la sensation déplaisante qui provoque le besoin de se gratter” est un des rares signes fonctionnels en dermatologie. Lorsqu’il est isolé, sans lésion dermatologique, l’interrogatoire et l’examen clinique permettent parfois d’en établir l’étiologie.
Néanmoins lorsque le prurit est chronique, sans élément d’orientation clinique, des explorations paracliniques sont nécessaires (tableau I). Le tableau II liste les principales causes non dermatologiques de prurit.
Causes médicamenteuses
La cause médicamenteuse doit être systématiquement évoquée devant un prurit isolé [1]. Les médicaments imputables sont nombreux, fréquemment prescrits. Le tableau III reprend les médicaments à rechercher en priorité devant un prurit chronique non dermatologique. Le prurit peut parfois apparaître plusieurs mois ou années après l’introduction du médicament et mettre plusieurs semaines à disparaître après l’arrêt du traitement. Ainsi, la causalité des médicaments dans un prurit sans lésion cutanée est toujours discutable et seule l’éviction, lorsqu’elle[...]
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