- Une définition précise
- Fréquente et mal connue
- Une physiopathologie complexe
- Poser le diagnostic
- 1. Caractériser la vulvodynie à l’interrogatoire [4]
- 2. Affirmer à l’examen clinique que la vulve ne présente pas d’anomalie pertinente susceptible d’expliquer l’inconfort ressenti [4]
- 3. Différencier la vulvodynie d’une douleur d’origine neurologique
- 4. Des examens complémentaires ?
- Prise en charge thérapeutique
- 1. Moyens thérapeutiques
- 2. Stratégie thérapeutique
Une définition précise
La vulvodynie a été définie en 2003 par l’International Society for the Study of Vulvovaginal Disease (ISSVD) comme un inconfort vulvaire chronique, le plus souvent à type de brûlure, sans lésion pertinente visible et sans maladie neurologique cliniquement identifiable [1]. Le consensus 2015 différencie de la vulvodynie les douleurs vulvaires liées à une étiologie spécifique (tableau I). Il précise par ailleurs la durée d’évolution de la vulvodynie, au moins 3 mois, ainsi que les “facteurs potentiels associés à la vulvodynie” qui pourraient permettre d’en guider la prise en charge (tableau II) [2].
Fréquente et mal connue
La prévalence de la vulvodynie est forte, estimée à 8 % au sein d’une population de plus de 2 000 femmes, et elle affecte 25 % des femmes à un moment de leur vie [3]. Cette prévalence reste stable jusqu’à l’âge de 70 ans, pour décliner ensuite [3].
Motif de consultation le plus fréquent dans les consultations spécialisées en pathologie vulvaire, la vulvodynie reste pourtant mal connue des professionnels de santé [4]. Cette méconnaissance, couplée à une certaine réticence à consulter de la part des patientes, est responsable non seulement d’un retard diagnostique – de près de 5 ans dans l’étude de Pelletier et al. [5] – mais aussi d’une errance thérapeutique[...]
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