Radiofréquence fractionnée intradermique

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Rappel sur les techniques fractionnées et leur évolution

Nous fêtons cette année le 10e anniversaire de l’article princeps publié par Dieter Manstein et Rox Anderson sur un dispositif laser qui a révolutionné la prise en charge de nombreuses conditions dermatologique et esthétique : le Fraxel (Reliant) [1]. Ce premier laser infrarouge à fibre permettait un échauffement dermique fractionné à l’aide de microcolonne thermique (microthermal zones [MTZ]). Il avait vocation à être un compromis entre l’agressivité efficace des techniques de dermabrasion laser, dites de relissage CO2 ou Erbium:YAG, et les suites modestes mais de résultat discret des techniques de remodelage par laser ou lampes infrarouges (Smoothbeam [Candela], Aramis [Quantel Medical], Titan [Cutera]…).

Le succès du laser Fraxel fut principalement d’estime du fait d’un coût d’utilisation extrêmement élevé. Il a fallu attendre l’émergence de nouveaux dispositifs fractionnés émettant sur une longueur d’onde plus facile et moins coûteuse à produire pour assister à une réelle démocratisation de la technique avec le laser CO2 fractionné [2]. Ces nouveaux dispositifs ont amené à l’émergence d’une première dichotomie entre lasers fractionnés dits ablatifs (CO2 puis Erbium:YAG et 2 790 nm) et lasers fractionnés non ablatifs (Fraxel [Reliant], ResurFX [Lumenis]…).

Les lasers ablatifs avaient l’avantage d’être plus rentables, plus efficaces mais ne permettaient pas de remodelage dermique profond et surtout engendraient des suites relativement importantes [3] ; tandis qu’on constatait que les non ablatifs[...]

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À propos de l’auteur

Centre de Dermatologie médicale, Esthétique et Lasers, Nogent-sur-Marne.