prurit

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Le prurit est un symptôme responsable d’une altération majeure de la qualité de vie, avec jusqu’à présent un arsenal thérapeutique limité. Le prurigo est le modèle d’évaluation du prurit et sa définition récente a permis la mise en place de nombreux essais cliniques.
À côté des traitements disponibles, d’efficacité souvent modeste et avec un niveau de preuve limité, de nouvelles molécules devraient être prochainement disponibles. Le dupilumab et le nemolizumab ont montré leur efficacité dans des essais cliniques de phase III (2e essai en cours pour le nemolizumab).
Dans le prurit urémique, la révolution est la commercialisation de la difélikéfaline, agoniste sélectif des récepteurs -> opioïdes, pour les patients hémodialysés.

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Les circuits neuronaux du prurit commencent à être mieux compris, depuis les pruricepteurs dans la peau jusqu’aux zones cérébrales activées. Lorsqu’il devient chronique, le prurit s’autonomise du fait de la sensibilisation périphérique et centrale, avec un cercle vicieux prurit-grattage dont il est difficile de sortir.
En dehors des traitements étiologiques, les possibilités thérapeutiques sont limitées pour l’instant, mais de nouveaux traitements ciblant les récepteurs des cytokines Th2, les récepteurs des opioïdes, les récepteurs de la substance P, la phosphodiestérase 4 ou la voie JAK-STAT semblent particulièrement porteurs d’espoir.

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Le prurit se définit comme “une sensation désagréable conduisant au besoin de se gratter”. Il peut être responsable d’une altération de la qualité de vie majeure. Les causes sont nombreuses, et peuvent être classées en quatre catégories : causes dermatologiques, causes systémiques, prurit neuropathique et prurit psychogène.
En l’absence de traitement étiologique possible, différentes mesures peuvent permettre de soulager le
patient ; mais le traitement du prurit est probablement plus difficile que celui de la douleur.

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Les neuropathies des petites fibres (NPF) constituent un groupe de maladies définies il y a une quinzaine d’années par une atteinte spécifique des terminaisons nerveuses, en particulier cutanées. Les dermatologues peuvent être amenés à évoquer le diagnostic, car les symptômes sont en général initialement cutanés : prurit et autres sensations anormales débutant aux extrémités, puis diffusant à l’ensemble du tégument.
En outre, les biopsies cutanées réalisées dans certaines conditions permettent de confirmer le diagnostic par la numération des fibres nerveuses intra-épidermiques. Les causes sont multiples, mais certaines d’entre elles sont très bien connues des dermatologues : syndrome de Gougerot-Sjögren, lupus, sarcoïdose et maladie de Fabry. Certains considèrent aussi que l’érythermalgie, le prurigo nodulaire, la stomatodynie ou les peaux sensibles pourraient entrer dans le cadre des neuropathies des petites fibres.