photothérapie

Revues générales
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Malgré le développement de nouvelles options thérapeutiques, la photothérapie reste un pan indispensable de la dermatologie pour de nombreuses indications.
Dans le vitiligo, elle est indispensable à la repigmentation, même avec les nouvelles biothérapies. Dans le lichen plan, elle offre un meilleur rapport bénéfice/risque que la corticothérapie générale. Dans la pelade, elle obtient des résultats comparables aux nouvelles biothérapies et pourrait leur être adjointe. Dans les lymphomes cutanés superficiels, son rapport bénéfice/risque est excellent. De même, elle obtient souvent un succès dans certains lymphomes cutanés en cas de contre-indication ou d’échec des autres options thérapeutiques. Dans la désensibilisation des lucites et urticaires solaires, elle permet une réelle amélioration de la qualité de vie en évitant le recours aux médicaments ou en cas d’échec thérapeutique. Dans l’eczéma, elle reste une bonne option de traitement systémique de premier recours. Dans le psoriasis, elle est une indication de premier recours en raison de son coût inférieur à celui des biothérapies. Enfin, elle reste la seule option pour de nombreuses dermatoses rares et doit rester disponible pour notre spécialité.

Revues générales
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Grâce à la photothérapie, le dermatologue possède aujourd’hui des possibilités multiples et variées pour prendre en charge de nombreuses maladies dermatologiques. Le recul d’utilisation de la photothérapie (1974 pour la puvathérapie, 1988 pour les UVB TL01) permet une très bonne connaissance des effets secondaires, que ceux-ci soient précoces ou tardifs. Des recommandations d’utilisation sont disponibles, rédigées par les sociétés savantes, permettant une pratique en toute sécurité de la photothérapie, qu’il s’agisse d’UVA ou d’UVB.

Dossier : Actualités sur la PDT
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La douleur est un effet secondaire fréquent lors de la phase d’illumination. L’intensité de cette douleur est corrélée à la surface lésionnelle à traiter et à la topographie.
Dans la majorité des cas, des moyens simples (brumisateur eau, air froid, interruption temporaire de l’illumination) permettent de prendre en charge cette douleur.
Lors du traitement des kératoses actiniques du vertex très étendues (champ de cancérisation), le recours à des anesthésies locorégionales du scalp est utile. La pratique de ces anesthésies nécessite une connaissance de l’anatomie nerveuse de l’extrémité céphalique.

Dossier : Actualités sur la PDT
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La PDT a été étudiée ces dernières années dans de nombreuses indications non carcinologiques dites “émergentes” avec des résultats de niveaux de preuves variés dans la littérature dermatologique internationale, essentiellement pour l’acné active sévère et/ou résistante et pour la photoréjuvénation. Mais de nombreuses autres indications se développent : verrues virales palmoplantaires ou péri-unguéales ou génitales résistantes, leishmanioses cutanées, cicatrices hypertrophiques et maladies fibrosantes (morphées, lichen scléreux…).
Dans ces indications, les protocoles de PDT dite “conventionnelle” (c-PDT) restent les plus utilisés.
Actuellement, deux avancées pratiques majeures pour optimiser et personnaliser les procédures de PDT sont à prendre en considération quelle que soit l’indication : utilisation de la lumière du jour et pro-pénétration cutanée assistée du MAL par laser ou microneedling.
Ces deux techniques sont d’ailleurs parfois combinées et déjà utilisées dans de nombreux pays, y compris pour des indications non carcinologiques, comme l’utilisation de la lumière du jour pour traiter les leishmanioses cutanées en Israël.

Dossier : Actualités sur la PDT
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La photothérapie dynamique topique est la destruction de lésions cutanées par illumination en lumière visible à l’aide d’une lampe suite à l’application préalable d’une substance photosensibilisante (l’acide delta-aminolévulinique ou le méthyl-aminolévulinate). Cette technique est utilisée en cancérologie cutanée.
En France, le méthyl-aminolévulinate a obtenu l’autorisation de mise sur le marché (AMM) pour le traitement par PDT des kératoses actiniques, des carcinomes basocellulaires superficiels et de la maladie de Bowen cutanée. Les indications de la PDT peuvent s’étendre à d’autres tumeurs comme la maladie de Paget extramammaire et le lymphome T cutané.

Dermatologie esthétique
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La photoréjuvénation photodynamique est une technique de rajeunissement efficace, et son principal intérêt parmi les autres procédures de rajeunissement est certainement l’amélioration concomitante des lésions carcinomateuses et précarcinomateuses UV-induites. Son efficacité est assise sur de multiples arguments et études scientifiques. Après deux séances espacées de 1 à 2 mois, on obtient régulièrement une amélioration du teint, de la rugosité, de la texture, des lentigos, des kératoses actiniques éventuelles et sur certaines zones, notamment en périorbitaire, la régression de rides peu profondes.
Sans être réellement invasive, il s’agit d’une technique assez douloureuse, présentant des suites non négligeables. Elle est par ailleurs coûteuse et donc à réserver à certains patients bien informés et consentants.