infectiologie

Confrontation
0

Les infections virales à expression cutanée sont nombreuses, résultant d’une inoculation directe ou d’une diffusion systémique. Le virus peut se localiser dans l’épiderme, le derme, les cellules endothéliales lors d’infections généralisées. Ces dernières se traduisent par un exanthème maculopapuleux. Ce rash peut être vésiculeux, purpurique, urticarien. Il est à différencier d’un rash médicamenteux ou d’une dermatose post-virale. La place de la biopsie est ici limitée, les lésions étant peu spécifiques, la présence de corps de nécrose épidermique, de polynucléaires éosinophiles dans l’infiltrat dermique pouvant se voir dans les exanthèmes médicamenteux mais aussi viraux ou post-viraux.

L'année thérapeutique 2020
0

L’érythème polymorphe (EP) est parfois associé à une infection à Herpes simplex virus et Mycoplasma pneumoniae. Bien que l’adénovirus ait déjà été associé à une infection avec un EP, les publications bien documentées sont exceptionnelles et très anciennes. Deux observations bien documentées d’une infection à adénovirus associée à un EP sont rapportées. Dans un cas, les auteurs ont retrouvé de l’adénovirus dans les larmes et les lésions génitales du patient. D’autres observations similaires pourraient ainsi permettre d’ajouter les adénovirus à la liste des agents infectieux associés à un EP.

Revues générales
0

Diverses manifestations cutanées associées à la Covid-19 semblent désormais documentées. Les données restent fragmentaires et elles se vérifient ou s’infirment chaque jour. En France, les dermatologues de ville (SNDV dirigé par le Dr Luc Sulimovic), organisés sur WhatsApp, ont reçu de nombreux témoignages et ont collecté une somme d’informations venant de toute la France.
Le caractère véritablement épidémique et atypique de ces manifestations à type de pseudo-engelure était surprenant devant la douceur du climat. à l’instar d’autres manifestations viscérales, elles seraient liées à une “endothélite inflammatoire”. Les vasculopathies thrombosantes sont l’apanage des formes graves. L’hypercoagulabilité et l’inflammation sont ici au premier plan. Les observations non spécifiques (paravirales) sont semblables à celles observées au cours d’autres infections virales. Les toxidermies peuvent causer des éruptions cutanées, difficiles à distinguer des lésions induites par ce virus.
Un nombre croissant d’enfants de tous âges a été hospitalisé dans un contexte d’inflammation multi-systémique, voisin du syndrome de Kawasaki, qui est une urgence vitale.

Revues générales
0

Certaines dermatoses présentent souvent un profil clinique atypique voire déroutant lié à l’épidémiologie de l’origine des migrants mais aussi à celle du pays traversé lors de la migration et responsable d’un retard diagnostique, thérapeutique et d’un risque contagieux élevé pour les pays hôtes (leishmaniose cutanée, tuberculose, syphilis…). Un regain d’intérêt et une mise sous surveillance de ces revenants dermatologiques constituent le meilleur moyen de s’en prévenir.

Revues générales
0

La démodécidose est l’ensemble des manifestations cliniques dermatologiques liées à la prolifération et à l’extension dermique de Demodex, ectoparasite commensal. La classification actuelle distingue les formes primaires et secondaires.
Les formes primaires sont représentées par le pityriasis folliculorum, la forme rosacée-like, la démodécidose gravis s’apparentant à la rosacée granulomateuse, la forme abcédée, la forme croûteuse, la forme touchant le cuir chevelu. Les démodécidoses oculaires se manifestent par des blépharites. Des formes auriculaires peuvent se rencontrer.
Les formes secondaires compliquent des dermatoses préexistantes, principalement chez le sujet immunodéprimé. L’apport de la dermoscopie et de la microscopie confocale a permis de faire progresser la certitude diagnostique.