infectiologie

Revues générales
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La syphilis est une infection sexuellement transmissible dont l’incidence ne cesse d’augmenter en Europe. Bien que les manifestations cutanéo-muqueuses soient reconnaissables, une confirmation biologique du diagnostic est nécessaire et permet également de suivre la guérison des patients après traitement. À l’heure actuelle, l’examen biologique de référence reste les tests sérologiques, mais de nouvelles méthodes de diagnostic direct permettent dorénavant de rattraper le diagnostic dans certaines situations cliniques complexes. De plus, une combinaison de plusieurs examens biologiques doit être utilisée dans les cas suspects de neurosyphilis et de syphilis congénitale.

L’année thérapeutique 2023
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Les auteurs [1] ont étudié l’efficacité de la doxycycline orale pendant 7 jours comparée à 14 jours chez les adultes ayant un érythème chronicum migrant (fig. 1). Il s’agissait d’un essai randomisé ouvert de non-infériorité. Les patients recevaient 100 mg de doxycycline par voie orale 2 x/j pendant 7 jours ou 14 jours. Cette étude réalisée en Slovénie a inclus 300 patients. Le nombre de patients guéris était similaire dans les deux groupes. Les auteurs concluent que 7 jours sont aussi efficaces que 15 jours de traitement par doxycycline.

Revues générales
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Les condylomes sont principalement dus aux papillomavirus humains non oncogènes et sont une infection sexuellement transmissible. La prise en charge de ces lésions est peu codifiée et souvent complexe pour le praticien. Certaines situations cliniques comme les condylomes récidivants et/ou multiples, mais aussi leur présence chez des populations spécifiques (immunodéprimés ou chez les femmes enceintes), nécessitent un ajustement de ses pratiques habituelles. Les principaux traitements utilisés sont les traitements ablatifs, immunomodulateurs, chimiques (appliqués par le patient ou le médecin) et sont à adapter aux patients. Une prise en charge multidisciplinaire est parfois nécessaire.

L’année thérapeutique 2022
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À la fin des années 1980, on prédisait la fin des maladies infectieuses qui avaient menacé l’humanité durant toute son histoire. L’arrivée du SIDA a sévèrement démenti ce sentiment. En 2019, nous avons vu l’apparition et l’émergence mondiale d’une maladie infectieuse entièrement nouvelle : la Covid-19. Et l’année 2022 a aussi marqué l’histoire de la médecine et des maladies infectieuses avec l’émergence de la variole du singe.

Confrontation anatomo-clinique
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Les infections fongiques représentent un groupe important de maladies cutanées. Leur classification, qui s’est modifiée à de multiples reprises, repose sur les caractéristiques morphologiques du champignon en cause de même que sur la distribution et la nature de l’infection qui en résulte. Plusieurs méthodes permettent d’identifier les champignons sous le microscope. Certains champignons, en particulier les dématiés, se caractérisent par la présence de mélanine dans les cellules fongiques et sont donc visibles sur la coloration standard à l’hématéine éosine. Surtout, certaines colorations histochimiques sont utiles pour les identifier. Le PAS est la coloration la plus utilisée. Elle colore en rouge la paroi du champignon. Le Grocott est aussi une coloration nécessaire pour leur reconnaissance, parfois plus spécifique que le PAS, colorant en noir les structures fongiques.

L’année thérapeutique 2021
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La rat bite fever est une infection transmise par les morsure de rats ou de petits rongeurs responsable au plan dermatologique d’une bactériémie avec purpura et pustules acrales. Les auteurs rapportent une observation originale de manifestations purpuriques au menton ainsi qu’aux épaules et aux extrémités. L’examen histologique montrait une vasculite rapportée par les auteurs comme “compatible avec une PAN (périartérite noueuse) ”. C’est l’étude en ARN 16 des biopsies cutanées qui a permis d’isoler Streptobacillus felis. Au cours de leur enquête, les auteurs ont également retrouvé cette bactérie dans la bouche de certains chats du voisinage avec lesquels le patient était en contact.

Revues générales
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La COVID-19 peut provoquer un large éventail de manifestations cliniques allant de formes asymptomatiques chez 30 % des individus à des formes bénignes ou modérées associant fièvre, toux, myalgies chez 55 % des individus et des formes sévères parfois fatales. Les patients atteints de COVID-19 sévère présentent un profil immunologique particulier, caractérisé par une réponse immunitaire innée excessive avec hypersécrétion de cytokines pro-inflammatoires appelée orage cytokinique et une réponse interféron de type I défaillante. L’ensemble de cette cascade immunologique conduit au syndrome de détresse respiratoire aigu, à une défaillance multiviscérale et au décès.
De nombreux traitements ont été évalués pour diminuer la mortalité de ces patients sévères.
Aujourd’hui, la dexaméthasone réduit la mortalité de 30 % chez les patients sous assistance respiratoire et de 20 % chez les patients sous oxygénothérapie. Deux anticorps monoclonaux (casirivimab-
imdevimab et regdanvimab) sont destinés aux patients qui présentent des risques de développer des formes graves de la maladie. Un traitement oral (l’association nirmatrelvir/ritonavir) vient d’être approuvé en Europe.
Les mesures barrières et la vaccination restent le premier rempart face à cette épidémie, à ses conséquences désastreuses sur la santé et sur l’économie mondiale.

Revues générales
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Les infections sexuellement transmissibles (IST) concernent plusieurs millions de personnes chaque année. Aujourd’hui, elles sont toujours au centre des préoccupations. L’émergence de résistances, en particulier pour le gonocoque mais aussi pour Mycoplasma genitalium, rendent plus complexes les prises en charge par les antibiotiques.
Le développement de la prophylaxie préexposition (PreP) au VIH permet de réduire l’incidence de l’infection par ce virus mais laisse entrevoir une augmentation de l’incidence des autres IST du fait de la moindre utilisation du préservatif.
La gravité de la symptomatologie et du pronostic dépendra du type d’IST acquise. Une plus ample couverture vaccinale contre les papillomavirus humains permettra une large réduction de ses infections et cancers induits.

Revues générales
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L’infection à papillomavirus humain (HPV) est l’infection sexuellement transmissible la plus fréquente dans le monde. Sur le pénis, elle est le plus souvent asymptomatique mais des lésions peuvent apparaître chez une minorité de patients infectés, sous une forme bénigne (condylomes), bénigne mais avec possible transformation tardive en carcinome épidermoïde (tumeur de Buschke-
Löwenstein), précancéreuse (néoplasies HPV-induites : maladie de Bowen et papulose bowénoïde) ou cancéreuse (carcinome épidermoïde HPV-induit).

Confrontation
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Les principales infections bactériennes cutanées sont dues à Staphyloccocus aureus, aux streptocoques, au Pseudo­monas aeruginosa et parfois à des germes anaérobies. On les classe selon le germe en cause, et surtout selon les structures impliquées et la profondeur de l’atteinte.

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