Dossier : Photodermatoses de l’enfant
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L’exposition au soleil dans l’enfance est souvent plus intense que chez les adultes. Les données de la littérature montrent sans équivoque le lien entre ce comportement social et le risque de mélanome et de cancer cutanés non mélaniques, même à l’âge adulte. En outre, le photovieillissement de la peau commence déjà dans l’enfance par une exposition inappropriée au soleil.

Dossier : Photodermatoses de l’enfant
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Les génophotodermatoses sont un groupe d’affections d’origine génétique, d’expression principalement cutanée et qui sont toutes caractérisées par une sensibilité anormale au rayonnement solaire.
On différencie plusieurs entités selon l’anomalie génétique.
Les troubles de la réparation de l’ADN avec, au premier rang, le xeroderma pigmentosum (XP) et ses multiples sous-types cliniques et génétiques. Les poïkilodermies congénitales : Cokayne, Bloom et Rothmund Thomson qui sont génétiquement proches des XP. Enfin, les trichothiodystrophies qui se caractérisent par des anomalies des cheveux.
Le deuxième groupe correspond à des photosensibilités congénitales : porphyrie et anomalie du métabolisme du tryptophane.
Le troisième groupe correspond aux albinismes dans lesquels la photosensibilité est liée à un défaut de synthèse de mélanine.

Dossier : Photodermatoses de l’enfant
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Les lucites idiopathiques sont rares dans l’enfance, mais il est important de les reconnaître.
Les pathologies saisonnières durent seulement quelques jours et sont bénignes. L’interrogatoire et
l’examen clinique suffisent à en faire le diagnostic. Les pathologies chroniques durent plusieurs mois,
voire années, et sont plus sévères. Des examens complémentaires sont nécessaires à leur diagnostic.

Les traitements des lucites idiopathiques associent une protection solaire vestimentaire et des appli-
cations de “crème solaire” encore appelées produits de protection solaire (PPS). En cas d’échec, on

peut utiliser avec prudence certains traitements systémiques.

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Les photodermatoses constituent un spectre de maladies ayant en commun une sensibilité exagérée et anormale de la peau au soleil. Chez l’enfant, elles sont considérées comme rares. Parmi les raisons évoquées, les enfants sont mieux protégés du soleil par leurs parents (que les adultes eux-mêmes), et les photosensibilisations médicamenteuses sont inhabituelles car les enfants prennent de fait peu de médicaments.

Revues générales
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La biopsie unguéale représente un geste incontournable à la fois diagnostique, pronostique et parfois thérapeutique, qu’aucun dermatologue ne devrait redouter. Une connaissance de l’anatomie de l’appareil unguéal est cruciale et guide le choix du type de biopsie. Un produit anesthésiant approprié et une infiltration lente garantissent au patient un acte quasi indolore. Les risques dystrophiques postopératoires sont rares, excepté si la biopsie touche la matrice proximale. Il est impératif de collaborer avec un dermatopathologiste expérimenté dans l’analyse des biopsies unguéales, qui sont parfois d’interprétation délicate.

Revues générales
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Les gammapathies monoclonales (GM) sont fréquentes dans la population générale. Leur prévalence est de 5 % après 70 ans et augmente avec l’âge. Elles peuvent être isolées sans conséquence clinique, on parle alors de gammapathie monoclonale de signification indéterminée ou “MGUS”, associées à une prolifération clonale dérégulée (myélome multiple, maladie de Waldenström, lymphome) et enfin associées à des manifestations cliniques indépendantes de la masse tumorale ou du taux de la gammapathie monoclonale. On parle de gammapathie monoclonale de signification clinique [1, 2].

Revues générales
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La syphilis est une infection sexuellement transmissible dont l’incidence ne cesse d’augmenter en Europe. Bien que les manifestations cutanéo-muqueuses soient reconnaissables, une confirmation biologique du diagnostic est nécessaire et permet également de suivre la guérison des patients après traitement. À l’heure actuelle, l’examen biologique de référence reste les tests sérologiques, mais de nouvelles méthodes de diagnostic direct permettent dorénavant de rattraper le diagnostic dans certaines situations cliniques complexes. De plus, une combinaison de plusieurs examens biologiques doit être utilisée dans les cas suspects de neurosyphilis et de syphilis congénitale.

Revues générales
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La dermatite atopique (DA) débute fréquemment dans les premiers mois de vie. Les formes de DA du nourrisson précoces et diffuses sont les plus à risque de comorbidités atopiques associées, de persistance, de sévérité et de chronicité. Le prurit peut être extrêmement invalidant et retentir sur la qualité de vie et le sommeil des enfants, et représenter un fardeau personnel et familial. En cas d’échec des traitements conventionnels reposant sur les dermocorticoïdes et les émollients, en l’absence de facteur aggravant, allergique ou d’inobservance (fréquence de la corticophobie), des traitements systémiques peuvent être envisagés chez le petit enfant en cas de DA sévère et chronique.

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La stigmatisation est la mise à l’écart d’un individu (ou d’un groupe d’individus) parce qu’il est différent. L’intériorisation de cette mise à l’écart conduit à l’autostigmatisation. Les patients atteints de maladies dermatologiques sont souvent stigmatisés, parce que leur apparence est différente mais aussi parce que leur comportement est différent. De plus en plus d’études objectivent cela mais les actions pour dénouer le cercle vicieux dermatose-stigmatisation-dépression restent trop limitées. Traiter les patients est évidemment un point-clé mais n’est pas toujours possible et ne suffit pas toujours.

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